« GILET PARE-BALLES : le nouveau cadeau (utile) de Noël dans l’Éducation nationale ? »

« GILET PARE-BALLES : le nouveau cadeau (utile) de Noël dans l’Éducation nationale ? »

A quand le gilet pare-balles de fonction ?
19 décembre 2023

 

« Antisocial, tu perds ton sang-froid /Repense à toutes ces années de service / Antisocial, bientôt les années de sévices /Enfin le temps perdu qu’on ne rattrape plus / Qu’on ne rattrape plus / Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale / Tu masques ton visage en lisant ton journal / Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro / Les gens ne te touchent pas, faut faire le premier pas / Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle / Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balles. ».

Trust, « Antisocial », album « Répression », 1980.

 

  Action & Démocratie CFE-CGC région AURA exprime sa vive préoccupation et condamne fermement les violences subies par la Principale, la Principale adjointe et un agent d’entretien pris à partie par deux jeunes, le 5 décembre dernier au collège Jules Flandrin de Corenc (Isère). De tels actes sont en tout point inacceptables et contreviennent aux valeurs fondamentales de respect, de tolérance et de sécurité qui devraient prévaloir au sein de notre système éducatif.

 

Nous tenons à réitérer notre entier soutien aux victimes de ces agressions (qui heureusement n’ont subi que des « blessures [physiques] légères »), ainsi qu’à l’ensemble de leurs collègues, forcément « choqués » après de tels événements.

 

Ne faisant que leur travail en signalant au parquet des actes de violence « dont se disait victime » une collégienne de l’établissement, une nouvelle fois, des membres de la communauté éducative se sont retrouvés au cœur d’actes inadmissibles. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête pour « violences volontaires en réunion » et l’a confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Meylan.

 

À une époque où l’Éducation Nationale est confrontée à divers défis, il est essentiel de soutenir nos enseignants et de veiller à ce qu’ils puissent exercer leur mission dans des conditions de sécurité et de respect. La défense de l’éducation et de ses acteurs est l’affaire de tous, et nous devons unir nos efforts pour préserver les valeurs qui font de l’école un lieu d’épanouissement, de partage des savoirs et de vivre-ensemble.

 

Nous exhortons en conséquence les autorités judiciaires à prendre promptement les mesures adéquates pour assurer la sécurité de l’ensemble de la communauté éducative du collège Jules Flandrin. Il est impératif de rétablir un climat propice à l’apprentissage au sein de l’établissement, c’est même un droit pour tout agent public puisque, comme l’affirme l’article L. 134-5 du Code Général de la Fonction Publique :

« La collectivité publique est tenue de protéger l’agent public contre les atteintes volontaires à l’intégrité de sa personne, les violences, les agissements constitutifs de harcèlement, les menaces, les injures, les diffamations ou les outrages dont il pourrait être victime sans qu’une faute personnelle puisse lui être imputée. Elle est tenue de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté ».

 

Le bureau inter-académique « Action et Démocratie CFE-CGC » région AURA.

 

Pour aller plus loin :

Arras, 13 octobre 2023 – A qui le tour ?

A&D se joindra à la plainte de la famille de Samuel Paty

 

REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !

 

N’hésitez pas à adhérer dès maintenant en passant au prélèvement automatique pour 2023/2024 (et bénéficier d’une remise de 30 % jusqu’à la fin de l’année 2023 en indiquant sur votre bulletin d’adhésion « Remise spéciale Noël ») ou faire un chèque correspondant à votre situation.

N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).

 

Voici le lien pour télécharger votre bulletin d’adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.

https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/

 

En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.

9 rue de la Charente   68270 WITTENHEIM    09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52

Mail : adnational@actionetdemocratie.net

 

CONTACTS

Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Pour AD Grenoble : adgrenoble@yahoo.com ou directement au président académique Cédric GILDAS à orestead-grenoble@laposte.net ou un appel au 06 68 85 90 98.

Pour AD Clermont : actionetdemocratie-clermont@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com

 

 

« MON PETIT PAPA GABY NOËL… »

« MON PETIT PAPA GABY NOËL… »

Des annonces qui vont dans le bon sens, mais il faut aller plus loin !
18 décembre 2023

 

« I don’t want a lot for Christmas / There is just one thing I need / I don’t care about the presents underneath the Christmas tree / I just want a check for my own / Just to pay the bills you know / Make my wish come true / (That’s) all I want for Christmas from you !

Oh, I won’t ask for much this Christmas / I won’t even wish for snow (and I) / I’m just gonna keep on waiting underneath the mistletoe / I have made a list that I sent to the North Pole for Saint Manu / I will even stay awake to hear those magic reindeer click / ‘Cause I just hope my money tonight / Holding on to me so tight / What more can I do? / Oh, Gaby, that’s all I want for Christmas from you ! « 

« Je ne veux pas grand chose pour Noël / Il y a juste une chose dont j’ai besoin / Je m’en fiche des cadeaux sous le sapin de Noël / Je veux juste un chèque pour moi tout seul / Juste pour payer les factures tu sais / Fais de mon souhait une réalité / C’est tout ce que je veux pour Noël de ta part !

Je ne demanderais pas beaucoup pour ce Noël / Je n’espérerais même pas la neige / Et je vais seulement continuer d’attendre sous le gui / J’ai fait une liste que j’ai envoyé au Pôle Nord pour Saint Emmanuel / Je resterai même éveillé pour entendre les clochettes magiques des rennes / Car j’espère juste mon argent ce soir / Le serrant dans mes bras / Que puis-je faire de plus ? / Oh Gaby c’est tout ce que je veux pour Noël de ta part ! « 

D’après Mariah Carey, « All I want for Christmas is you », album « Merry Christmas », 1994.

 

  Action et Démocratie CFE-CGC a été auditionné par les coordonnateurs de la mission « Exigence des savoirs » le 22 novembre 2023. A cette occasion, nous avons fait connaître au ministre nos propositions pour enrayer la chute continue du niveau scolaire, symptôme le plus visible et le plus douloureux de l’état général du système éducatif français.

 

Nos propositions pour reconstruire l’école ont été écoutées avec intérêt et Gabriel Attal en a repris quelques-unes, y compris dans les formulations, lors de ses annonces du 5 décembre 2023. Nous nous en réjouissons.

 

Il faut cependant aller plus loin pour respecter l’expertise des professeurs, encourager le travail des élèves, responsabiliser les parents face aux dangers des écrans, remettre l’écrit au cœur des apprentissages, créer des alternatives au redoublement (une année supplémentaire à l’école primaire notamment), délivrer les programmes du jargon redondant sur les compétences et les recentrer sur les connaissances, limiter le nombre d’élèves par classe dans la loi, restaurer la valeur certificative des diplômes, refonder entièrement la voie professionnelle pour la rendre vraiment attractive, développer les sections européennes et les classes bi-langues.

 

Action & Démocratie formule une soixantaine de propositions de bon sens issues des contributions des acteurs de terrain et les expose dans un document de synthèse qui en fait apparaître la cohérence, l’originalité et la pertinence.

Ensemble, nous agissons pour refaire de l’école une fierté française et républicaine !

 

Voici nos propositions pour reconstruire l’école (cliquer sur le lien ci-dessous) :

Lire les propositions d’Action et Démocratie CFE-CGC pour relever le niveau scolaire novembre 2023

 

 

REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !

 

N’hésitez pas à adhérer dès maintenant en passant au prélèvement automatique pour 2023/2024 (et bénéficier d’une remise de 30 % jusqu’à la fin de l’année 2023 en indiquant sur votre bulletin d’adhésion « Remise spéciale Noël ») ou faire un chèque correspondant à votre situation.

N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).

 

Voici le lien pour télécharger votre bulletin d’adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.

https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/

 

En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.

9 rue de la Charente   68270 WITTENHEIM    09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52

Mail : adnational@actionetdemocratie.net

 

CONTACTS

Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Pour AD Grenoble : adgrenoble@yahoo.com ou directement au président académique Cédric GILDAS à orestead-grenoble@laposte.net ou un appel au 06 68 85 90 98.

Pour AD Clermont : actionetdemocratie-clermont@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com

LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL DANS L’ÉDUCATION NATIONALE : diaporama support de l’intervention de Me BRACQ

Bonjour à tous,

 

Voici le lien pour accéder au diaporama utilisé par Me BRACQ pour sa présentation « La souffrance au travail dans l’E.N. » lors de notre congrès inter-académique « Action et Démocratie CFE-CGC » région AURA du vendredi 24/11/2023 (accès réservé au détenteur du lien).

 

lien diaporama Me BRACQ congrès « Action et Démocratie » région AURA nov 2023

 

Bonne lecture !

 

Cédric BIEL, président académique AD Lyon / Clermont, novembre 2023.

NIVEAU SCOLAIRE : ÇA M’ÉNERVE !!!

« NIVEAU SCOLAIRE : ÇA M’ÉNERVE ! »

Relever le niveau, une exigence !
20 novembre 2023

 

 

« J’entre en salle des profs boire un verre / Mais la collègue me pompe l’air / J’ai pas fait la formation pour moderniser mes « actions » / Ça m’énerve, oui ça m’énerve

J’ai un contrôle à faire / sur Voltaire et les Lumières / Mais ma cheffe me dit stop /On a prévu un atelier « K-pop » !

Ça m’énerve
Ça m’énerve

Les notes c’est fini maintenant c’est les smileys / Ça m’énerve / Toutes celles qui rentrent des compétences bidons / Pour complaire à leur zélé chefaillon / Ça m’énerve / La seule vue de leurs bulletins te donne envie de rentre ton quatre heures

Ça m’énerve, oui ça m’énerve

Devant l’INSPé décrépi y a des formateurs ahuris / Avec mon livre de grammaire on me dit tu rentres pas / Mais ça m’énerve / J’appelle l’IA et un chargé de mission au téléphone / Me dit « J’peux vous aider à monter un projeeeeet ? » / Non je vous ai pas sonné / Il m’énerve, mon Dieu qu’il m’énerve

J’ai lu tout Eduscol sur le site du Ministère / Sueurs, nausées… j’ai tout vomi par terre / J’ai perdu mon ticket pour ma carrière / J’ai « A consolider », ach, c’est la guerre!

Ça m’énerve

Toutes celles qui font des cours factices devant l’IPR / Ça m’énerve / Les connaissances c’est fini maintenant c’est les savoir-être / Ça m’énerve / Toutes celles qui font la classe inversée / Pour oublier que leurs élèves n’en ont rien à cirer / Ça m’énerve / Moi je monte les voir et je leur dis avec mon Bled  : Ça m’énerve ! »

 

D’après Helmut Fritz, « Ça m’énerve ! », album « En observation », 2009.

 

 

Annoncée le 5 octobre par Gabriel Attal à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, la mission « exigence des savoirs » a pour objet d’identifier les principales mesures permettant de relever le niveau scolaire des élèves et proposer un plan d’action.

 

Passons sur l’expression inappropriée « exigence des savoirs », aussi peu significative et peu élégante que celle de « choc des savoirs ». Il a régné une telle omerta sur la chute du niveau scolaire pendant si longtemps qu’on ne peut que se réjouir de cette prise de conscience et de la volonté affichée par le ministre de s’attaquer enfin à ce qu’il faut bien appeler l’échec du système éducatif français, échec que ne parviennent plus à dissimuler les taux de réussite faramineux aux examens, notamment au baccalauréat.

 

Oui, le niveau scolaire est globalement faible, voire parfois indigent. Les innombrables réformes qui ont défiguré l’institution depuis plus de quarante ans en sont en grande partie la cause. S’agissant de la dernière en date, la transformation du baccalauréat en simple certificat de fin d’études secondaires, pour ne pas dire en simple certificat d’assiduité, elle n’a pas encore fini de produire tous ses effets délétères, en particulier à cause du contrôle continu qui, littéralement, pourrit la vie quotidienne au sein des établissements, les élèves et leurs parents exigeant des bonnes notes à tout prix.

 

Action & Démocratie est le seul syndicat à avoir porté le catastrophique contrôle continu devant le Conseil d’État, et nous aurions sans doute pu obtenir gain de cause si d’autres organisations, syndicales autant qu’associatives, s’étaient jointes à nous comme nous le leur avions proposé.

 

Mais il n’y a pas que des réformes mal inspirées qui sont responsables de la chute du niveau scolaire, d’autres facteurs extérieurs à l’école entrent en jeu et ont accéléré le phénomène au cours de la dernière décennie au point de rendre l’enseignement de plus en plus difficile, voire parfois carrément impossible.

 

On ne le répètera jamais assez, la première condition de la réussite scolaire est le travail. Et la première condition du travail est la discipline, mot si important qu’il faut toujours utiliser dans la pluralité de ses sens. Nous constatons tous à quel point il est devenu difficile de faire travailler nos élèves. La promesse d’une « réussite » qui leur est due dès qu’ils ont mis un pied dans l’école, promesse inscrite dans le code de l’éducation en tant qu’objectif du « service public d’éducation », est déjà en elle-même un encouragement à la paresse. Ajoutons-y l’abandon de toute exigence pour accéder à la classe supérieure depuis que l’on a rendu quasiment impossible le redoublement ; la contestation de plus en plus fréquente de l’autorité du professeur de la part des élèves mais aussi de leurs parents, avec la complicité de l’administration parfois ; mais aussi la surexposition aux écrans qui affecte gravement les capacités cognitives des nouvelles générations (pour ne pas parler des autres dégâts engendrés par les smartphones sur le rapport au monde et le rapport à autrui) ; l’hétérogénéité de classes difficiles à gérer en raison des lacunes considérables de certains élèves ayant obtenu leur place sans jamais la mériter, tout comme en raison des défis imposés par l’école inclusive contraignant des enfants porteurs de lourds handicaps à se soumettre aux conditions d’une classe dite « ordinaire » ; etc.

 

Les causes de la baisse du niveau sont nombreuses et s’enchevêtrent. Comment croire qu’une mission dont les conclusions sont attendues quelques semaines à peine après son installation va pouvoir traiter sérieusement un sujet aussi complexe ? Il est vrai qu’il y a urgence, mais on aurait aimé au moins qu’une lettre de mission fixât son cap et ses grands principes, et qu’une consultation sérieuse des parties impliquées fût organisée. Au lieu de cela, nous avons une mission « éclair » qui est conduite par la DGESCO dans l’opacité et l’improvisation la plus totale, et nous recevons pendant les vacances d’automne une invitation individuelle à répondre à des questions très orientées, questionnaire que chacun peut remplir autant de fois qu’il veut d’ailleurs, au point que lorsque le ministre annonce devant les sénateurs que 100 000 réponses ont été recueillies au 8 novembre, on se dit que tout cela n’est qu’une opération de communication destinée à légitimer des décisions déjà prises.

 

Certaines organisations syndicales sont vent debout contre ce qu’elles qualifient de « projet réactionnaire », de « retour vers le passé » et à « l’école de grand-papa », réagissant comme un timbre sonore dès que l’on prononce le mot autorité ou le mot discipline. Nous ne les suivons pas sur ce terrain et dans leur renoncement à une école qui instruit. Pour Action & Démocratie, qui exprime ce faisant le sentiment de la majorité sur le terrain, il ne s’agit évidemment pas de revenir à l’école d’autrefois mais d’en finir avec près d’un demi-siècle d’inepties pédagogistes ayant tourné le dos au bon sens éducatif.

 

Oui, il faut rétablir une certaine discipline et savoir faire respecter l’autorité du professeur car il s’agit des conditions rendant tout enseignement possible. Oui, il faut recourir au redoublement car c’est le seul moyen pour éviter que les difficultés de certains ne deviennent au fil du temps des lacunes insurmontables. Oui, il faut vider les programmes de leur jargon inutile et de leurs concessions aux modes éphémères afin qu’ils exposent avec clarté, rigueur et simplicité les connaissances qui doivent être acquises à chaque niveau. Oui, il faut débarrasser le temps scolaire des gadgets et des heures de rien que chaque ministre y ajoute lors de son étape rue de Grenelle en retirant autant d’heures aux enseignements disciplinaires. Oui, il faut garantir la liberté pédagogique qui est non seulement menacée mais même laminée par la pression engendrée par le contrôle continu, et rétablir à cet effet des épreuves anonymes aux examens.

 

Action & Démocratie prendra ses responsabilités pour formuler ce que tout le monde réclame sur le terrain et adressera une contribution écrite à la mission « exigence des savoirs » en ce sens. Nous nous prononcerons ensuite sur ses conclusions une fois qu’elles seront officielles et prendrons position sur les décisions prises par le ministre sans dogmatisme idéologique ni arrière-pensée politique, attentifs seulement à ce qui pourra vraiment permettre de renouer avec l’exigence républicaine d’une instruction de qualité pour tous.

 

 

REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !

 

N’hésitez pas à ré-adhérer dès maintenant en passant au prélèvement automatique pour 2023/2024 (et bénéficier d’une remise de 10 %) ou faire un chèque correspondant à votre situation (pour bénéficier aussi de la remise de 10 %, le ou les chèques ne seront débités que fin septembre voire plus tard avec un petit courrier explicatif joint).

 

N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).

 

Voici le lien pour télécharger votre bulletin de ré-adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.

https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/

 

En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.

9 rue de la Charente   68270 WITTENHEIM    09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52

Mail : adnational@actionetdemocratie.net

 

CONTACTS

Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Pour AD Grenoble : adgrenoble@yahoo.com ou directement au président académique Cédric GILDAS à orestead-grenoble@laposte.net ou un appel au 06 68 85 90 98.

Pour AD Clermont : actionetdemocratie-clermont@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com

MUTATIONS ? Bien réfléchir et agir efficacement !

 

MUTATIONS ?

Bien réfléchir et agir efficacement !
10 novembre 2023

 

 Lire la brochure d’info en ligne : Notre dossier spécial MUTATIONS novembre 2023

 

Chers collègues,

 

Notre syndicat Action & Démocratie est réputé pour être une organisation de référence, notamment pour les conseils et suivis des mutations. Nous avons le plaisir de mettre à votre disposition la nouvelle édition de notre guide pratique « spécial mutations 2024 ».

 

Cette brochure a pour objet de vous permettre de prendre connaissance des dernières dispositions relatives au calcul de votre barème. Ce dernier reste l’élément déterminant qui sera pris en compte pour votre mutation.

 

La demande de mutation n’est pas un acte anodin et doit faire l’objet de votre plus grande attention mais aussi de celle de votre syndicat. A&D vous suivra avantageusement durant la totalité des phases grâce à l’expertise de notre équipe Mutations nationales coordonnée par Sylvie VINSARD et Farid YAHIAOUI.

 

Nous sommes régulièrement approchés par des collègues qui ne viennent vers nous qu’au moment des résultats pour dénoncer une mutation désastreuse. Sachez qu’il devient dès lors très compliqué de revenir sur la décision, même si certains cas ont pu faire l’objet d’une révision d’affectation qui reste très aléatoire mais que nous suivons malgré tout.

 

Depuis le retrait aux commissions paritaires de leur compétence en matière de mutation, Action & Démocratie est plus que jamais le syndicat qui met tout en œuvre pour la défense des intérêts des personnels, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif. En faisant confiance à un syndicat qui a fait ses preuves, vous vous donnez les meilleures chances de réussir cette étape importante dans votre carrière.

 

Bien à vous,

 

Walter Ceccaroni, président national

 

CONTACTS

Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com

Un questionnaire contre le harcèlement ? Pourquoi pas !

Un questionnaire contre le harcèlement ?

Pourquoi pas !
07 novembre 2023

 

 

Du 9 au 15 novembre, des grilles d’autoévaluation seront distribuées aux écoliers, collégiens et lycéens dans le cadre du plan de lutte de Gabriel Attal contre le harcèlement scolaire. Ces questionnaires doivent permettre à l’Éducation nationale de mieux mesurer le phénomène du harcèlement scolaire.

 

Les questionnaires seront anonymes et non-obligatoires : « As-tu peur d’aller en récréation ? », « T’es-tu déjà bagarré(e) ? », « Est-ce qu’on t’a déjà donné un surnom méchant ? » À chacune des questions, l’élève notera son « ressenti » sur une échelle de 1 (« jamais harcelé ») à 4 (« souvent harcelé »).

 

Après relevé des questionnaires, les équipes des établissements devront en tirer un bilan afin de détecter d’éventuelles situations de harcèlement et d’y répondre de manière ciblée et adaptée. De plus, à partir d’un certain niveau de gravité constaté (violence à caractère sexuel, physique ou psychique, cyber-violence…), les établissements seront tenus de faire remonter l’information et d’effectuer un signalement.

 

Quant aux enfants et adolescents, ils se verront rappeler à l’issue du questionnaire, qu’ils peuvent se confier à un adulte de l’établissement s’ils le souhaitent.

 

À l’échelle du pays, un échantillon représentatif des réponses sera exploité par le ministère pour objectiver statistiquement un phénomène jusqu’ici difficile à évaluer.

 

Ce qu’on en pense à « Action et Démocratie CFE-CGC » :

 

Devant le Conseil supérieur de l’éducation le 19 octobre dernier, Action & Démocratie a soutenu cette initiative qui va dans le bon sens et s’inscrit dans un ensemble de mesures positives, non sans émettre quelques réserves :

 

  • la lutte contre le harcèlement repose avant tout la vigilance de personnels formés, disponibles et en nombre suffisant. On en est loin ! Un plan de lutte contre le harcèlement ne peut se dispenser d’un effort budgétaire à la hauteur de l’importance accordée, dans la communication, à cette question ;
  • dans le premier degré, les difficultés sont déjà considérables et le resteront pour recueillir la parole d’éventuelles victimes. Le personnel non-enseignant qualifié est extrêmement rare dans les écoles primaires et les professeurs des écoles ne disposent généralement ni de temps ni d’espace pour réaliser ce type d’entretien,
  • ce questionnaire devrait entraîner une libération massive de la parole avec quelques dérives inévitables (exagérations, calomnies…), certes c’est un mal pour un bien ! Mais les résultats devront être observés avec prudence et discernement.

 

Bref, si cette initiative a des défauts, elle marque tout de même un changement de posture salutaire au ministère. Ce questionnaire accompagne d’autres mesures : sanctions disciplinaires et pénales renforcées, cours d’empathie, brigades d’intervention rapide, possibilité donnée aux directeurs d’école d’exclure un élève harceleur, possibilité de bannir temporairement un harceleur des réseaux sociaux ou de confisquer un téléphone portable etc.

 

Le sujet du harcèlement, et avec lui celui de la violence scolaire, seraient-ils enfin pris à bras-le-corps après des décennies de déni, de pas-de-vague, de refus d’agir ? Nous voulons y croire, et Action & Démocratie sera très attentif à la façon dont ces mesures seront mises en œuvre afin d’en évaluer la pertinence.

 

Le bureau académique « Action et Démocratie CFE-CGC » Lyon.

 

CONTACTS

Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com

A QUI LE TOUR ? Notre communiqué national à propos du drame d’Arras.

A QUI LE TOUR ?

Communiqué national « Action et Démocratie CFE-CGC » du 15/10/2023

 

Dominique Bernard, professeur, 1966-2023

 

Commençons par dire que les mots ne suffisent pas pour traduire l’immense peine que nous éprouvons suite à ce nouvel assassinat au couteau d’un professeur.

 

C’est donc humblement que nous adressons d’abord par ce message nos condoléances et notre solidarité à la famille de Dominique Bernard, à son épouse, à ses filles, à ses parents, à ses amis ainsi qu’à ses élèves de qui il était unanimement apprécié. Cet excellent professeur de lettres au lycée d’Arras, dont le visage exprime avec une noble simplicité les plus hautes vertus humaines que sont la générosité, l’humilité, l’intelligence, est mort à 57 ans dans l’exercice de ses fonctions, tué parce qu’il était professeur, et ce près de trois ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty.

 

Cela n’aurait jamais dû arriver. Cela ne devait plus jamais arriver. Et cela néanmoins est arrivé.

 

Nous adressons également nos pensées solidaires et émues à David Verhaeghe, professeur d’EPS grièvement blessé au cours de cette attaque, ainsi qu’à Jacques Davoli, chef d’équipe des agents techniques de l’établissement, lui aussi grièvement blessé. Puisse le soutien de vos proches, celui de l’institution et celui de tous les personnels dont nous nous faisons ici les relais vous donner la force de surmonter cette terrible épreuve.

 

A toi Dominique, à toi David, à toi Jacques, nous voulons aussi dire, malgré la douleur, la stupeur, la colère aussi, notre profonde admiration pour la bravoure dont vous avez chacun fait preuve en cherchant à protéger au péril de la vôtre la vie de vos collègues ainsi que la vie des élèves qui vous étaient confiés. Cela s’appelle de l’héroïsme. Vous êtes des héros. La République vous doit l’hommage que méritent ses héros.

 

Vous n’êtes cependant pas des soldats supposés servir sur un terrain d’opérations dangereux, et vous n’auriez jamais dû vous trouver dans la situation de perdre votre vie ou de l’exposer. Surtout depuis Samuel Paty, qui lui non plus n’aurait jamais dû se trouver dans la situation horrible où il a été plongé. Il est temps que la République soit vraiment aux côtés de ses hussards noirs autrement que le temps d’une cérémonie, et qu’au lieu de laisser lentement périr son école, elle sache la défendre et se mettre au niveau de ceux qui consacrent leur vie à la transmission des connaissances, à l’élévation de la jeunesse, à la propagation des Lumières. Il est temps que le gouvernement prenne conscience du fait que le corps enseignant est le premier et peut-être le seul rempart contre l’obscurantisme ; les terroristes eux l’ont bien compris et c’est précisément la raison pour laquelle ils s’attaquent à des professeurs.

 

En tant que syndicat voué à la défense des intérêts matériels et moraux des personnels, et désormais aussi à la défense de leurs intérêts vitaux, Action & Démocratie ne peut accepter que l’on se résigne à compter ses morts et faire part de sa compassion pour les victimes après chaque attentat, comme si tout cela était une fatalité et qu’on n’y pouvait rien. Il faut regarder les choses en face et cesser de se cacher derrière la langue de bois car, si on ne le fait pas, d’autres encore paieront de leur vie le prix de notre lâcheté.

 

Dominique Bernard est mort sous les coups de couteau d’un individu dont la présence sur notre sol interroge et qui était inscrit au fichier des personnes recherchées (fiche S). Comment un tel individu a-t-il pu concevoir et perpétrer son crime odieux alors qu’il était censé être sous surveillance ? Comment a-t-il pu pénétrer aussi facilement dans un établissement scolaire ? Combien d’individus « fichés S » sont actuellement présents dans les établissements scolaires ou sont susceptibles de les fréquenter ? Y en a-t-il parmi nos élèves ? Y en a-t-il parmi les personnels ou les parents d’élèves ? Y en a-t-il parmi les élèves majeurs et étudiants post-bac (BTS) ou encore les adultes majeurs en formation en CFA et GRETA dans des lycées ? Le devoir d’un syndicat est de poser ces questions, celui du gouvernement est d’y répondre. Action & Démocratie exige que les informations d’une telle importance soient systématiquement communiquées à l’Éducation nationale et aux personnels qui, pour des raisons évidentes, doivent les posséder pour pouvoir prendre les bonnes décisions, notamment devant ce qu’on appelle des « signaux faibles ». Ne pas le faire reviendrait à exposer tous les agents mais aussi tous les élèves au danger.

 

Dominique Bernard est mort sous les coups de couteau d’un individu qui, en outre et selon toute vraisemblance, a répondu à l’appel d’une organisation terroriste à mener un « jihad mondial » le vendredi 13 octobre 2023. Cet appel était connu de tous et notamment des autorités. A-t-il été suffisamment pris au sérieux par ces dernières ? On peut s’interroger puisque le ministre Gabriel Attal a annoncé le renforcement des mesures de sécurité après cet attentat : n’était-ce pas plutôt avant, et dès l’appel du Hamas, qu’il fallait renforcer les mesures de sécurité ? Pourquoi les établissements scolaires n’ont-ils pas fait l’objet d’une attention comparable à celle de certains lieux de culte alors que l’on sait, depuis l’assassinat de Samuel Paty, que les professeurs sont des cibles ?

 

Enfin, Dominique Bernard est mort sous les coups de couteau d’un individu qui avait été scolarisé dans cet établissement d’Arras et qui était persuadé de la légitimité de son geste. Ce serait faire preuve d’une naïveté coupable que de réduire ce geste à celui d’un « déséquilibré » ou d’un « radicalisé ». Les choses sont hélas beaucoup plus graves, et nous qui sommes sur le terrain le constatons chaque jour. En particulier depuis l’attaque terroriste d’une violence inouïe perpétrée en Israël par le Hamas et la riposte de l’État israélien, nous voyons se développer en France des discours nauséabonds, flirtant parfois avec l’antisémitisme le plus décomplexé, qui ont pour effet, sinon pour objet, de justifier l’injustifiable, de faire passer la barbarie pour de la légitime défense ou encore de transformer les victimes en bourreaux et réciproquement les bourreaux en victimes. Ces discours, qui dans leurs versions les plus excessives et caricaturales s’apparentent à une apologie du terrorisme, se répandent par l’intermédiaire des réseaux sociaux jusque dans les couloirs des établissements, les salles de professeurs, voire au sein des salles de classe. Une étude de l’IFOP de décembre 2022 avait révélé que 56% des professeurs du secondaire déclaraient s’être auto-censurés afin d’éviter tout incident déclenché au nom de convictions religieuses ou « philosophiques » : c’était 7 points de plus qu’en 2020 et 20 points de plus qu’en 2018 ! L’auto-censure des collègues, autrement dit la peur, est une réalité, et celle-ci n’est pas l’un des moindres dégâts collatéraux de ces discours qui, sous couvert d’expliquer, finissent par excuser l’abjection. Action & Démocratie ne peut que les condamner solennellement et avertir tous ceux qui, au sein de l’Éducation nationale, font preuve de complaisance envers le terrorisme d’une manière ou d’une autre, qu’ils contribuent par leurs postures à installer la confusion dans les esprits, ceux des plus jeunes notamment.

 

En tant que syndicat des personnels de l’Éducation nationale, nous estimons n’avoir ni à commenter ni à prendre position sur quelque conflit que ce soit, a fortiori sur des conflits aussi complexes que le conflit israélo-palestinien, et nous savons que le seul devoir des enseignants en de telles circonstances consiste justement à donner aux jeunes gens les instruments qui leur permettent de penser la complexité du réel. Mais quel que soit le niveau de complexité de la situation au Proche-Orient, un acte barbare est un acte barbare et doit être dénoncé comme tel sans tergiverser, sans tourner autour du pot, sans « oui, mais… ». C’est pourquoi Action & Démocratie, à l’instar de la fédération des services publics de la CFE-CGC dont nous faisons partie, condamne sans réserve les monstruosités commises par le Hamas en Israël, tout autant que les appels au meurtre suivis d’effets que cette organisation terroriste a lancés, l’assassinat de notre collègue à Arras étant précisément l’un de ces effets. Il faut le dire. C’est la moindre des choses que nous devons à Dominique Bernard.

 

Il est urgent que le gouvernement et le ministère de l’Éducation nationale prennent la mesure de la gravité de la situation, de la profondeur du problème et de la persistance de la menace de mort qui pèse sur les professeurs en France. Il est urgent qu’ils prennent aussi conscience de l’inefficacité des mesures de surveillance et de protection en vigueur actuellement, pour ne rien dire de l’inutilité absolue du bavardage concernant les « valeurs de la République » qu’on nous ressort après chaque attentat.

 

Tout cela dépasse largement le cadre syndical et concerne gravement le registre des responsabilités régaliennes de l’État. L’entrisme de l’islamisme est une réalité documentée, et dénoncée, entre autres, par les Imams de Drancy et de Bordeaux, Hassen Chalghoumi et Tarek Oubrou : ils parlent sans détour de cette jeunesse désorientée, fragilisée et captée, fascinée par un activisme anti-démocratique qui est à l’œuvre, qui gangrène au-delà des quartiers sensibles, un nombre effarant de campus universitaires, d’IESP et de grandes écoles. Au sein même de l’enseignement secondaire, des campagnes idéologiques sont menées tambour battant par des organisations qui jouent avec le feu : Action & Démocratie non seulement les désapprouve mais les dénonce et s’en démarque absolument, ici même, sans frilosité.

 

REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !

 

N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).

 

Voici le lien pour télécharger votre bulletin de ré-adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.

https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/

 

En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.

9 rue de la Charente   68270 WITTENHEIM    09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52

Mail : adnational@actionetdemocratie.net

 

CONTACTS ACADEMIQUES

Une visite sur le site internet inter-académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Pour AD Grenoble : adgrenoble@yahoo.com ou directement au président académique Cédric GILDAS à orestead-grenoble@laposte.net ou un appel au 06 68 85 90 98.

Pour AD Clermont : actionetdemocratie-clermont@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com

 

Stage syndical 24/11/2023 « Action et Démocratie CFE-CGC  » : « Faire face au nouveau management, droits et devoirs des fonctionnaires de l’Éducation nationale »

BIENVENUE DANS LA JUNGLE DE L’E.N. !

Halte au harcèlement scolaire mais aussi au harcèlement administratif des personnels !
24 novembre 2023

 

 

Stage syndical « Action et Démocratie CFE-CGC  » : « Faire face au nouveau management, droits et devoirs des fonctionnaires de l’Éducation nationale »

(ouvert aux non-syndiqués)

 

 

Le vendredi 24 novembre 2023 à partir de 9h

Hôtel CAMPANILE Lyon Centre – Gare Part Dieu
31 rue Maurice Flandin
69003 Lyon 3ème

 

Le syndicat Action et Démocratie, représentant la CFE-CGC dans l’Éducation nationale, syndicat récent et portant un regard neuf sur les problématiques de nos métiers, vous invite pour la première fois dans l’académie de Lyon à venir découvrir ses idées par le biais d’un congrès sur un sujet qui nous concerne tous : la souffrance au travail dans l’Éducation nationale.

 

L’actualité récente, en l’occurrence l’affaire du courrier adressé par le rectorat de Versailles aux parents d’un élève qui s’est suicidé au début du mois de septembre et auxquels vont d’abord toutes nos pensées, éclaire d’une lumière crue des procédés que nous ne connaissons que trop bien ! Ces courriers envoyés à des parents inquiets et en souffrance participent à un fonctionnement de l’éducation nationale que nous n’avons de cesse de dénoncer, fonctionnement, ou plutôt dysfonctionnement, dont les élèves et leurs familles ne sont pas les seuls à faire les frais. Les personnels aussi sont les victimes d’une véritable maltraitance institutionnelle de la part d’une administration qui dissimule derrière des éléments de langage vidés de toute substance sa perte de repères et surtout d’humanité, d’autant plus sourde à la souffrance de ses propres agents qu’elle en est elle-même la cause (lire par ailleurs notre communication nationale sur le sujet : « HONTEUX ! »).

 

En quoi les nouvelles formes de « management » peuvent être dangereuses ? Comment se protéger face à d’éventuelles dérives ? Quels sont nos droits mais aussi nos devoirs en tant que fonctionnaire de l’Éducation nationale ? … Nous assistons depuis quelque temps, et cela ne fait que commencer, à une nouvelle forme de gestion des personnels, que nous appellerons le néo-management. En effet, nos supérieurs hiérarchiques, sous la pression du ministère, deviennent de plus en plus souvent des managers dont le rôle est de faire « marcher à la baguette », avec comme méthode : l’injonction. Le constat n’est pas général, il faut rester mesuré et lucide, mais de très nombreux exemples nous remontent des établissements et/ou des services administratifs.

 

Nous vous proposons de venir discuter avec nous des situations rencontrées au quotidien, et surtout de repartir avec des outils pour vous protéger (avec des professionnels du droit).

 

L’intervention sera réalisée par Me Sébastien BRACQ du cabinet lyonnais d’avocats ASTERIO et spécialiste en droit public, qui intervient régulièrement sur ces dossiers.

 

 

 

 

 

 

 

 

La direction nationale de notre syndicat : Walter CECCARONI (président) et René CHICHE (vice-président et porte-parole, membre du Conseil Supérieur de l’Éducation), ainsi que plusieurs de nos cadres nationaux et académiques seront également présents.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce temps de formation syndicale est ouvert aux non-syndiqués. Le thème de la souffrance au travail et des problèmes liés à un management toxique de la part de supérieurs hiérarchiques nous semble un sujet à mettre en avant en cette nouvelle année scolaire. Enseignants, personnels administratifs ou de service, de vie scolaire, AESH, chefs d’établissements, cadres dans les inspections académiques ou rectorats…. L’ensemble des personnels est potentiellement victime ! Cela vaut aussi concernant nos relations avec élèves et parents en cas de conflits ou tensions. Des précisions seront aussi apportées sur la « protection fonctionnelle » dans nos métiers.

 

Stage syndical « Action et Démocratie CFE-CGC  » : « Faire face au nouveau management, droits et devoirs des fonctionnaires de l’Éducation nationale »

 

Le vendredi 24 novembre 2023 à partir de 9h

Hôtel CAMPANILE Lyon Centre – Gare Part Dieu
31 rue Maurice Flandin
69003 Lyon 3ème

 

C’est à 50 mètres de la gare de Lyon Part-Dieu. En fait juste en face en sortant de la gare côté Villette, côté Gare Routière et Tramway (pas du côté Centre Commercial l!).

 

Le repas de midi est offert pour les adhérents par le syndicat (hormis une participation symbolique de 5 euros à remettre le jour du congrès) et vos frais de transport seront pris en charge sur justificatif (train 2eme classe) ou barème kilométrique (pour les adhérents).

 

Attention pour les non-syndiqués les frais de déplacement et de repas ne sont pas pris en charge !

 

Si vous êtes intéressé(e), envoyez nous un court mail pour vous inscrire à :

 

actionetdemocratie-lyon@laposte.net

 

Vous recevrez alors une convocation syndicale vous libérant de vos heures pour ce jour, sans qu’il soit nécessaire de les rattraper. Cette autorisation est de droit.

En cas de question, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse évoquée ci-dessus.

 

Si vous voulez découvrir une nouvelle façon de vivre le syndicalisme, c’est maintenant, lancez-vous !

 

Et pour ceux voulant déjà nous rejoindre en adhérant c’est ici :

 

https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/

 

En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon.

9 rue de la Charente   68270 WITTENHEIM    09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52

Mail : adnational@actionetdemocratie.net

 

 

Cédric BIEL, président académique AD Lyon.

GABY ! OH GABY…

« GABY ! OH GABY… »

Un nouveau ministre, quelques annonces…mais toujours la même politique de M. Macron !
11 septembre 2023

 

 

 

« J’fais mon planning au milieu des algues et des coraux / Et j’fais mes comptes sur les restes de ma vieille Clio / Nouvelles factures, faut encore que j’douille / C’est bientôt la rentrée, j’écoute Gaby à la radio / L’École de la confiance, la revalo qu’il faut… / J’ai du bol, j’vois Manu qui rigole… / Oh Gaby ! Gaby … / C’est vrai qu’tu vends bien le produit / Mais j’peux pas dormir, j’ai tout traduit… / Oh Gaby ! Gaby… / Tu veux que j’te signe un pacte d’enfer / Le décret vient tard, très tard et n’est… pas très clair… / En regardant les résultats de ton stand-up / Le collègue qui fumait plus a rallumé son clop / Ça fait frémir, faut savoir dire stop ! (stop !) / Tu sais, tu sais c’est comme ce type qui voudrait que j’me soigne / Et qui abandonne son clebs au mois d’août en Espagne / Ça sent l’arnaque, j’sens que je deviens cardiaque ».

D’après Alain Bashung, « Gaby ! oh Gaby », album « Roulette russe / Nouveau couplage », 1980.

 

C’était annoncé, c’était attendu, cela s’est confirmé : l’insaisissable Pap Ndiaye a été remplacé par le jeune cadre dynamique Gabriel Attal. Malgré une tentative malhabile et grossière de conserver son poste en se présentant comme victime de l’extrême-droite et quasi martyr de la République notre précédent ministre s’est vu remercier mais pourra se consoler avec un poste de prestige d’ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe (ce qui d’ailleurs a causé des remous dans le corps diplomatique vu le « recasage » en règle au mépris de personnels plus au fait de ces questions, copinage et népotisme se portant bien dans nos sphères dirigeantes…). Il est donc venu le temps d’un jeune loup de la Macronie, que l’on dit très « politique » mais aussi très ambitieux…

 

Bienvenue donc à Gabriel Attal ! Comme pour son (non) regretté prédécesseur il y a près d’un an nous lui souhaitons bonne chance et nous sommes prêts à travailler avec lui pour relever notre École. Nous ne lui faisons pas de procès d’intention et certains signaux envoyés nous apparaissent de bon sens : volonté de dialogue social (du moins en apparence), accent mis sur l’autorité des personnels et notamment des professeurs, critique du « pédagogisme », « retour » aux fondamentaux, clarification salutaire sur la laïcité (abayas), retour à un calendrier plus cohérent du bac (mais encore bien imparfait) …

 

Mais nous sommes bien conscients que M. Attal n’est pas le véritable commandant à bord de ce Titanic qu’est devenue l’Éducation nationale. C’est Emmanuel Macron, qui n’en fait d’ailleurs pas mystère (voir son interview dans « Le Point » où il définit l’éducation comme son « domaine réservé »). Et c’est bien SA politique qu’il compte appliquer : pas de vraie revalorisation des salaires pour la grande majorité des personnels malgré les annonces médiatiques, mise en place de tâches supplémentaires pour espérer gagner un peu plus (« pacte enseignant »), volonté de contractualisation à tout-va et de remise en cause du statut (pour l’instant à l’état de projet mais les augures sont bien sombres…), autonomie des établissements et logique managériale comme matrices d’un système jugé à bout de souffle…

 

« Action et Démocratie CFE-CGC » jugera donc sur pièces l’action de notre nouveau ministre. La priorité pour AD reste la défense de l’ENSEMBLE des personnels de l’Education et la remise en place d’une École exigeante et juste qui permette à chacun, adultes comme élèves, de s’y sentir bien et de tirer le maximum de ses capacités. Sans mensonges ni artifices, sans idéologie et dans le respect mutuel. Chacun à sa place : des chefs qui dirigent et ne se mêlent point de pédagogie, des enseignants qui enseignent des savoirs et poussent les jeunes à s’élever au mieux de leurs capacités, des élèves qui sont là pour apprendre, travailler et se construire intellectuellement progressivement, des personnels qui encadrent, qui surveillent, qui administrent…etc.

 

Pour cela rejoignez-nous pour faire le chemin ensemble !

  

Un syndicat neuf, efficace et qui sait se faire entendre ! : Cliquez ici pour vous syndiquer à « Action et Démocratie » (-10% en ce moment sur la cotisation 2023/2024 !)

  

Nous sommes un syndicat UNITAIRE, APOLITIQUE et LAÏC.

 

 Unité entre les corps. Notre syndicat n’a cessé de tendre vers cet objectif. Elle est recherchée en premier lieu par le regroupement de tous les corps dans un seul et même syndicat car si nous avons des revendications catégorielles légitimes, la masse de 1,1 million de personnels doit pouvoir se faire entendre et a sans doute des intérêts communs à défendre parmi lesquels le respect de l’humain et de la fonction sont primordiaux. Nous avons donc décidé de construire un modèle original où Enseignants, Chefs d’établissements, Personnels du Supérieur et de la Recherche, Administratifs et des Services Techniques se rassemblent et cherchent à sauver notre École contre ceux qui veulent la mettre à genoux.

 

Unité syndicale ? Deuxième aspect, cette unité a été tentée et proposée à plusieurs reprises par Action et Démocratie aux présidents de tous les syndicats pour montrer à notre ministère que nous sommes capables de réfléchir ensemble. Cette proposition n’a pas trouvé le moindre écho, laissant ainsi se perpétuer les jeux de rôles stériles qui nous mènent aux constats actuels. Il ne sert à rien de se lancer dans des opérations inefficaces. Le rôle d’un syndicat n’est pas d’envoyer ses membres à l’échec et aux sanctions administratives. Les formes de refus et de contestation doivent être réfléchies et adaptées. Quelques exemples parlants : élaborer une plate-forme commune (seulement quatre à cinq revendications concrètes) avec les autres syndicats pour PESER auprès du ministère dans le sillage du mouvement « Pas de Vague », déposer dans le cadre d’une vaste intersyndicale six mois à l’avance un préavis de grève pour les examens de fin d’année pour négocier en position de force ? Eh bien NON disent la plupart des autres syndicats : il faut faire des « journées » de revendication, des « temps d’action » où on peut se leurrer d’être en lutte et pris en considération alors que l’on fait rire le Ministère et se désoler la plupart des collègues pourtant soucieux de ces thématiques et qui seraient peut-être prêts à participer à des mouvements cohérents, structurés et planifiés.

 

Le choix de l’indépendance politique. L’histoire du syndicalisme dans le monde éducatif français (notamment enseignant) a toujours été liée aux partis politiques du pays. L’histoire de la FGE puis de la FEN ne peut se comprendre sans envisager leurs rapports avec le monde politique français des années 1920 à 1990 (et notamment de la SFIO/ PS et du PCF). A des degrés divers et selon des nuances politiques variées la même remarque vaudrait pour de nombreuses autres structures syndicales liées au monde de l’Éducation. C’est une réalité historique. Elle a pu correspondre à un temps du syndicalisme dans l’Éducation nationale. Elle est aujourd’hui déconsidérée et inefficace. La donne a changé et AD en tire les conclusions.

 

La politique au sens politicien voire l’idéologie représentent des écueils considérables pour le syndicalisme que nous voulons AUJOURD’HUI. Cela peut amener sur des terrains bien éloignés du cœur de nos métiers et parfois brouiller le message et détourner des fondamentaux. La composition des différents corps du personnel « Éducation nationale » a également évolué et ne se limite plus, si cela a jamais été le cas, à la « gauche élargie » notamment depuis les désillusions d’après 1981. La majorité des personnels est lassée voire excédée des prises de positions moralisantes et hors du contexte de l’Éducation nationale de trop de syndicats dits « représentatifs ». L’abstentionnisme aux dernières élections professionnelles en demeure un symbole flagrant et inquiétant.

 

La priorité pour AD reste la défense de l’ENSEMBLE des personnels de l’Éducation, nous n’entendons promouvoir ni dénigrer aucun parti politique a priori. Chaque membre du syndicat est libre de ses positions personnelles (parfois très diverses et qui couvrent l’ensemble du spectre des sensibilités si on s’en réfère à nos échanges informels en dehors des temps de travail et de réflexion). Nous sommes viscéralement attachés à la liberté d’expression et nous défendons et défendrons toujours ce point aujourd’hui de plus en difficile à exercer sereinement. Il demeure que toute parole au nom du syndicat s’entend comme apolitique et laïque. Ce positionnement nous attire le soutien de personnels de plus en plus nombreux mais aussi parfois de viles mais parfaitement vaines attaques. Nous sommes unis autour d’un seul but : l’École. Seules les décisions ou propositions qui vont à l’encontre des personnels ou/et plus généralement de l’École doivent être mises en cause ainsi que leurs auteurs. Malheureusement ces dernières années nous avons bien compris que toutes sortes de mauvais coups étaient possibles, qu’ils viennent d’un gouvernement de gauche comme de droite, voire du « centre » …

 

Soyons pragmatique, écoutons la base qui nous dit qu’elle n’en peut plus : des salaires, du « management », de l’infantilisation, de la culpabilisation voire du mépris…. Relevons la tête, unissons-nous et battons-nous ! AD Lyon sera là pour vous encore en cette nouvelle année scolaire : écoute, conseils, formations…. Et ce dès novembre 2023 avec l’organisation de notre stage syndical « Droits et devoirs des personnels de l’Éducation nationale, comment se protéger et se défendre » à Lyon. Plus d’infos à venir prochainement.

 

Bien à vous tous chers collègues et bonne rentrée !

 

Le bureau académique Lyon « Action et Démocratie CFE-CGC ».

 

 

REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !

 

N’hésitez pas à ré-adhérer dès maintenant en passant au prélèvement automatique pour 2023/2024 (et bénéficier d’une remise de 10 %) ou faire un chèque correspondant à votre situation (pour bénéficier aussi de la remise de 10 %, le ou les chèques ne seront débités que fin septembre voire plus tard avec un petit courrier explicatif joint).

 

N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).

 

Voici le lien pour télécharger votre bulletin de ré-adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.

https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/

 

En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.

9 rue de la Charente   68270 WITTENHEIM    09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52

Mail : adnational@actionetdemocratie.net

 

CONTACTS

Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Pour AD Grenoble : adgrenoble@yahoo.com ou directement au président académique Cédric GILDAS à orestead-grenoble@laposte.net ou un appel au 06 68 85 90 98.

Pour AD Clermont : actionetdemocratie-clermont@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com

 

ÉMEUTES : et l’ÉCOLE dans tout ça ?

ÉMEUTES : et l’ÉCOLE dans tout ça ?

Pourquoi certains élèves viennent-ils saccager des écoles ? Que faire ?

07 juillet 2023

 

 

 

  243 écoles dégradées, dont 60 gravement et 10 détruites totalement ou en partie : on ne le souligne pas assez mais l’école a été une cible privilégiée de cette semaine de violences, de destructions et de pillages qui ont marqué la fin de l’année scolaire. Nos pensées vont d’abord à nos collègues et à leurs élèves, ainsi qu’à toutes les victimes de cette violence aveugle et cependant hélas si prévisible.

 

Tout et son contraire a été dit sur les ondes et les réseaux sociaux pour tenter d’expliquer cette violence, voire pour certains de la justifier. Le syndicat Action & Démocratie ne souhaite pas en rajouter et se contentera de faire valoir son expertise dans le domaine qui lui est familier et qu’il maîtrise mieux que quiconque compte tenu de sa proximité avec les jeunes et le réel. Nous qui sommes sur le terrain et en première ligne, nous savons en effet que les causes de ces émeutes sont profondes et ne seront pas traitées par quelques mesures prises dans l’urgence, dictées par l’actualité pour satisfaire les médias ou les attentes supposées de l’électorat.

 

La crise sociale, qui n’a cessé de s’amplifier au cours des dernières décennies, ainsi que la crise de confiance entre une partie de la jeunesse qui se sent exclue et le reste de la société, n’expliquent pas que l’école, lieu d’instruction, d’émancipation, de culture, cœur de l’élévation à la générosité, ait encore été prise pour cible. Aurait-elle failli ? La succession de renoncements sur les notions de mérite et de travail, la banalisation du manque de respect des règles de la vie en communauté seraient-elles ressenties comme des lâchetés de l’institution par des élèves en attente d’exemplarité ?

 

Il y a à l’évidence une crise de l’autorité et de l’éducation, qu’il s’agisse de l’éducation scolaire ou de l’éducation donnée dans les familles sans laquelle aucune société ne peut prospérer sur des bases saines. Nous devons regarder les choses en face : nous sommes aujourd’hui confrontés à une perte des repères moraux et à une détérioration des liens sociaux réels. Ces jeunes gens qui sortent la nuit et causent des troubles sont certes une minorité parmi la jeunesse des quartiers populaires. Il serait donc erroné de stigmatiser l’ensemble de la jeunesse. Mais ils sont très nombreux dans certains établissements et, de manière générale, on ne peut pas reprocher à la jeunesse le manque de repères dont on la prive !

 

Les enfants et les adolescents ont besoin d’un cadre et de consignes claires qu’ils doivent apprendre à respecter pour se construire ; ils ont besoin d’adultes qui incarnent l’autorité et ne se comportent pas eux-mêmes comme des enfants cherchant à plaire aux leurs ; ils ont besoin d’une discipline assurée avec bienveillance autant que fermeté par des maîtres qui doivent pouvoir compter sur un soutien de principe de la part de leur hiérarchie face aux tentatives permanentes pour contester leur autorité et la mettre en cause.

 

Or que constatons-nous ? Que l’administration préfère le « bien-être » de l’enfant à la préservation des conditions élémentaires pour qu’un enseignement soit possible ! Qu’elle encourage la négociation de leurs notes et de leurs résultats par des élèves et des parents traités en usagers, voire en clients ! Qu’elle se retourne sur un simple claquement de doigts de ces derniers contre tous les collègues qui font bien leur travail au lieu de chercher à plaire en laissant s’installer l’indiscipline ou en surnotant leurs élèves pour qu’on leur fiche la paix. Nous constatons que l’éducation nationale est elle-même en perte de repères et qu’en cédant aux demandes les plus insensées formulées par telle organisation, telle association, tel groupe de pression, elle se rend complice de ceux qui désirent maintenir la population dans l’ignorance et l’inculture pour mieux l’asservir.

 

Pourtant, devant l’intensité des violences de ces derniers jours et le très jeune âge des émeutiers, certains commencent à ouvrir les yeux et prendre conscience que quelque chose ne va pas, ne va plus, en matière de transmission, de repères, de règles claires permettant aux jeunes de se construire. Des voix commencent à s’élever, y compris parmi les élus qui sont en première ligne, c’est-à-dire les maires, pour pointer la responsabilité de l’éducation nationale. C’est le cas par exemple du maire de L’Haÿe-les-Roses expliquant qu’il a à faire à des jeunes qui ne comprennent même pas les concepts qui sont pour nous des évidences, comme la notion de loi ou celle d’intérêt général, ce qui n’est cependant pas étonnant dit-il lui-même puisqu’ils sont passés de classe en classe sans jamais maîtriser ce qu’ils étaient censés y apprendre… ! Ou encore le maire de Sannois, vice-président de la communauté d’agglomération Val Parisis, qui affirme de son côté sans détour que « l’école a failli et qu’il est temps de changer de logiciel. La dévalorisation des diplômes et le mensonge généralisé, dit-il, ont conduit à une désillusion profonde chez les jeunes ».

 

Ce diagnostic est le nôtre depuis très longtemps. « Action & Démocratie CFE-CGC » est d’ailleurs le seul syndicat qui ait tenu un discours de vérité sur les réformes successives qui dénaturent l’école. Notre syndicat est le seul qui ne se contente pas de déplorer l’insuffisance des moyens mais qui dénonce d’abord l’abandon des fins de l’école et la transformation de celle-ci en une immense garderie nationale qui n’a parfois plus d’école que le nom.

 

Redisons-le : on ne peut pas saper l’autorité des maîtres, dérouler le tapis rouge au parent-roi, laisser s’installer l’indiscipline, remplacer les heures d’enseignement par des heures de rien, mettre « l’enfant au centre », confondre bienveillance et flatterie, distribuer des diplômes en chocolat, et se plaindre en même temps que les jeunes n’aient plus de repères, ne respectent ni les biens ni le travail d’autrui, et n’accordent aucune confiance à une institution qui leur ment d’une façon aussi éhontée ! La responsabilité du ministère de l’éducation nationale et des gouvernements qui ont abîmé l’institution sous couvert de la faire évoluer est en réalité immense, et leur hypocrisie est totale quand ils déplorent les effets dont ils sont eux-mêmes les causes !

 

La gravité de la situation exige un discours de vérité et une remise en question, pour ne pas dire un changement de cap. Nous autres, personnels de l’éducation, professeurs, sommes les acteurs d’une institution qui, par l’instruction et la transmission, a joué un rôle civilisationnel central par le passé. Nous devons y revenir, et notre ministère doit enfin renouer avec le bon sens éducatif. Hélas, il n’en prend pas du tout le chemin pour l’instant. Bien au contraire, il persiste dans la déraison en annonçant chaque jour de nouveaux chantiers de démolition : chantier de démolition des statuts pour mettre en œuvre le « pacte », la contractualisation des « missions » et pour faire pression sur les professeurs des écoles, qui n’ont réglementairement pas vocation à y intervenir, à prendre en charge des heures au collège ; chantier de démolition des rythmes scolaires et du calendrier pour permettre l’ouverture de la garderie nationale pendant les vacances afin d’inculquer les « valeurs de la République » à défaut d’apprendre à lire, écrire, compter, etc. ; chantier de démolition des examens par le contrôle continu et la constitution de jurys qui ne sont même pas composés par les correcteurs ; chantier de démolition de la formation professionnelle sous statut scolaire en cours ; chantier de démolition des rapports de collégialité au profit de relations hiérarchiques visant à soumettre les personnels, etc.

 

Malgré cela, « Action & Démocratie CFE-CGC » ne se laisse gagner ni par la morosité ni par le découragement. Notre syndicat a été créé pour que ceux d’entre nous qui aiment leur métier, qui aiment l’école de la République et qui veulent la défendre puissent être représentés et entendus. Sur tous les sujets, nous avons des propositions élaborées que nous sommes disposés à soumettre aux différentes autorités pour avancer, et auxquelles vous pouvez contribuer en nous rejoignant. Nous en reparlerons à la rentrée mais, pour terminer cette année scolaire éprouvante pour tous, nous voulons rendre ici hommage à l’ensemble des fonctionnaires de l’éducation nationale qui continuent, contre vents et marées, à bien faire leur travail sans plus espérer de ce ministère fourbe une juste rémunération, ni un hommage public sincère, ni une reconnaissance médiatique, ni même la complicité des corps d’inspection qui prévalait naguère.

 

A l’ensemble de ces personnes pétries de leur conscience professionnelle, malmenées, mal rétribuées, souvent méprisées, et cependant munies de ce sens de l’honneur qui est aussi celui des ouvriers sensibles à la belle ouvrage, qui font bien leur travail parce qu’il ne saurait être question de le faire mal ou approximativement, nous disons : bravo ! Ne lâchez pas l’affaire : vous êtes le cœur, l’âme et la dignité de nos métiers.

 

Merci à nos amis de la direction nationale pour ce texte si juste et qui touche au coeur et au corps.

 

REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !

 

 Le syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC région Auvergne Rhône-Alpes » (académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand).

 

N’hésitez pas à ré-adhérer dès maintenant en passant au prélèvement automatique pour 2023/2024 (et bénéficier d’une remise de 10 %) ou faire un chèque correspondant à votre situation avant la fin de l’année scolaire (pour bénéficier aussi de la remise de 10 %, le ou les chèques ne seront débités qu’en septembre voire plus tard avec un petit courrier explicatif joint).

N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).

Voici le lien pour télécharger votre bulletin de ré-adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.

https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/

 

En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.

9 rue de la Charente   68270 WITTENHEIM    09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52

Mail : adnational@actionetdemocratie.net

 

 

CONTACTS

Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/ 

Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Pour AD Grenoble : adgrenoble@yahoo.com ou directement au président académique Cédric GILDAS à orestead-grenoble@laposte.net ou un appel au 06 68 85 90 98.

Pour AD Clermont : actionetdemocratie-clermont@laposte.net ou un appel au 06 25 72 46 36.

Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon

Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com