« GABY ! OH GABY… »
Un nouveau ministre, quelques annonces… mais toujours la même politique de M. Macron !
11 septembre 2023
« J’fais mon planning au milieu des algues et des coraux / Et j’fais mes comptes sur les restes de ma vieille Clio / Nouvelles factures, faut encore que j’douille / C’est bientôt la rentrée, j’écoute Gaby à la radio / L’École de la confiance, la revalo qu’il faut… / J’ai du bol, j’vois Manu qui rigole… / Oh Gaby ! Gaby … / C’est vrai qu’tu vends bien le produit / Mais j’peux pas dormir, j’ai tout traduit… / Oh Gaby ! Gaby… / Tu veux que j’te signe un pacte d’enfer / Le décret vient tard, très tard et n’est… pas très clair… / En regardant les résultats de ton stand-up / Le collègue qui fumait plus a rallumé son clop / Ça fait frémir, faut savoir dire stop ! (stop !) / Tu sais, tu sais c’est comme ce type qui voudrait que j’me soigne / Et qui abandonne son clebs au mois d’août en Espagne / Ça sent l’arnaque, j’sens que je deviens cardiaque ».
D’après Alain Bashung, « Gaby ! oh Gaby », album « Roulette russe / Nouveau couplage », 1980.
C’était annoncé, c’était attendu, cela s’est confirmé : l’insaisissable Pap Ndiaye a été remplacé par le jeune cadre dynamique Gabriel Attal. Malgré une tentative malhabile et grossière de conserver son poste en se présentant comme victime de l’extrême-droite et quasi martyr de la République notre précédent ministre s’est vu remercier mais pourra se consoler avec un poste de prestige d’ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe (ce qui d’ailleurs a causé des remous dans le corps diplomatique vu le « recasage » en règle au mépris de personnels plus au fait de ces questions, copinage et népotisme se portant bien dans nos sphères dirigeantes…). Il est donc venu le temps d’un jeune loup de la Macronie, que l’on dit très « politique » mais aussi très ambitieux…
Bienvenue donc à Gabriel Attal ! Comme pour son (non) regretté prédécesseur il y a près d’un an nous lui souhaitons bonne chance et nous sommes prêts à travailler avec lui pour relever notre École. Nous ne lui faisons pas de procès d’intention et certains signaux envoyés nous apparaissent de bon sens : volonté de dialogue social (du moins en apparence), accent mis sur l’autorité des personnels et notamment des professeurs, critique du « pédagogisme », « retour » aux fondamentaux, clarification salutaire sur la laïcité (abayas), retour à un calendrier plus cohérent du bac (mais encore bien imparfait) …
Mais nous sommes bien conscients que M. Attal n’est pas le véritable commandant à bord de ce Titanic qu’est devenue l’Éducation nationale. C’est Emmanuel Macron, qui n’en fait d’ailleurs pas mystère (voir son interview dans « Le Point » où il définit l’éducation comme son « domaine réservé »). Et c’est bien SA politique qu’il compte appliquer : pas de vraie revalorisation des salaires pour la grande majorité des personnels malgré les annonces médiatiques, mise en place de tâches supplémentaires pour espérer gagner un peu plus (« pacte enseignant »), volonté de contractualisation à tout-va et de remise en cause du statut (pour l’instant à l’état de projet mais les augures sont bien sombres…), autonomie des établissements et logique managériale comme matrices d’un système jugé à bout de souffle…
« Action et Démocratie CFE-CGC » jugera donc sur pièces l’action de notre nouveau ministre. La priorité pour AD reste la défense de l’ENSEMBLE des personnels de l’Education et la remise en place d’une École exigeante et juste qui permette à chacun, adultes comme élèves, de s’y sentir bien et de tirer le maximum de ses capacités. Sans mensonges ni artifices, sans idéologie et dans le respect mutuel. Chacun à sa place : des chefs qui dirigent et ne se mêlent point de pédagogie, des enseignants qui enseignent des savoirs et poussent les jeunes à s’élever au mieux de leurs capacités, des élèves qui sont là pour apprendre, travailler et se construire intellectuellement progressivement, des personnels qui encadrent, qui surveillent, qui administrent…etc.
Pour cela rejoignez-nous pour faire le chemin ensemble !
Un syndicat neuf, efficace et qui sait se faire entendre ! : Cliquez ici pour vous syndiquer à « Action et Démocratie » (-10% en ce moment sur la cotisation 2023/2024 !)
Nous sommes un syndicat UNITAIRE, APOLITIQUE et LAÏC.
Unité entre les corps. Notre syndicat n’a cessé de tendre vers cet objectif. Elle est recherchée en premier lieu par le regroupement de tous les corps dans un seul et même syndicat car si nous avons des revendications catégorielles légitimes, la masse de 1,1 million de personnels doit pouvoir se faire entendre et a sans doute des intérêts communs à défendre parmi lesquels le respect de l’humain et de la fonction sont primordiaux. Nous avons donc décidé de construire un modèle original où Enseignants, Chefs d’établissements, Personnels du Supérieur et de la Recherche, Administratifs et des Services Techniques se rassemblent et cherchent à sauver notre École contre ceux qui veulent la mettre à genoux.
Unité syndicale ? Deuxième aspect, cette unité a été tentée et proposée à plusieurs reprises par Action et Démocratie aux présidents de tous les syndicats pour montrer à notre ministère que nous sommes capables de réfléchir ensemble. Cette proposition n’a pas trouvé le moindre écho, laissant ainsi se perpétuer les jeux de rôles stériles qui nous mènent aux constats actuels. Il ne sert à rien de se lancer dans des opérations inefficaces. Le rôle d’un syndicat n’est pas d’envoyer ses membres à l’échec et aux sanctions administratives. Les formes de refus et de contestation doivent être réfléchies et adaptées. Quelques exemples parlants : élaborer une plate-forme commune (seulement quatre à cinq revendications concrètes) avec les autres syndicats pour PESER auprès du ministère dans le sillage du mouvement « Pas de Vague », déposer dans le cadre d’une vaste intersyndicale six mois à l’avance un préavis de grève pour les examens de fin d’année pour négocier en position de force ? Eh bien NON disent la plupart des autres syndicats : il faut faire des « journées » de revendication, des « temps d’action » où on peut se leurrer d’être en lutte et pris en considération alors que l’on fait rire le Ministère et se désoler la plupart des collègues pourtant soucieux de ces thématiques et qui seraient peut-être prêts à participer à des mouvements cohérents, structurés et planifiés.
Le choix de l’indépendance politique. L’histoire du syndicalisme dans le monde éducatif français (notamment enseignant) a toujours été liée aux partis politiques du pays. L’histoire de la FGE puis de la FEN ne peut se comprendre sans envisager leurs rapports avec le monde politique français des années 1920 à 1990 (et notamment de la SFIO/ PS et du PCF). A des degrés divers et selon des nuances politiques variées la même remarque vaudrait pour de nombreuses autres structures syndicales liées au monde de l’Éducation. C’est une réalité historique. Elle a pu correspondre à un temps du syndicalisme dans l’Éducation nationale. Elle est aujourd’hui déconsidérée et inefficace. La donne a changé et AD en tire les conclusions.
La politique au sens politicien voire l’idéologie représentent des écueils considérables pour le syndicalisme que nous voulons AUJOURD’HUI. Cela peut amener sur des terrains bien éloignés du cœur de nos métiers et parfois brouiller le message et détourner des fondamentaux. La composition des différents corps du personnel « Éducation nationale » a également évolué et ne se limite plus, si cela a jamais été le cas, à la « gauche élargie » notamment depuis les désillusions d’après 1981. La majorité des personnels est lassée voire excédée des prises de positions moralisantes et hors du contexte de l’Éducation nationale de trop de syndicats dits « représentatifs ». L’abstentionnisme aux dernières élections professionnelles en demeure un symbole flagrant et inquiétant.
La priorité pour AD reste la défense de l’ENSEMBLE des personnels de l’Éducation, nous n’entendons promouvoir ni dénigrer aucun parti politique a priori. Chaque membre du syndicat est libre de ses positions personnelles (parfois très diverses et qui couvrent l’ensemble du spectre des sensibilités si on s’en réfère à nos échanges informels en dehors des temps de travail et de réflexion). Nous sommes viscéralement attachés à la liberté d’expression et nous défendons et défendrons toujours ce point aujourd’hui de plus en difficile à exercer sereinement. Il demeure que toute parole au nom du syndicat s’entend comme apolitique et laïque. Ce positionnement nous attire le soutien de personnels de plus en plus nombreux mais aussi parfois de viles mais parfaitement vaines attaques. Nous sommes unis autour d’un seul but : l’École. Seules les décisions ou propositions qui vont à l’encontre des personnels ou/et plus généralement de l’École doivent être mises en cause ainsi que leurs auteurs. Malheureusement ces dernières années nous avons bien compris que toutes sortes de mauvais coups étaient possibles, qu’ils viennent d’un gouvernement de gauche comme de droite, voire du « centre » …
Soyons pragmatique, écoutons la base qui nous dit qu’elle n’en peut plus : des salaires, du « management », de l’infantilisation, de la culpabilisation voire du mépris…. Relevons la tête, unissons-nous et battons-nous ! AD Lyon sera là pour vous encore en cette nouvelle année scolaire : écoute, conseils, formations…. Et ce dès novembre 2023 avec l’organisation de notre stage syndical « Droits et devoirs des personnels de l’Éducation nationale, comment se protéger et se défendre » à Lyon. Plus d’infos à venir prochainement.
Bien à vous tous chers collègues et bonne rentrée !
Le bureau académique « Action et Démocratie CFE-CGC ».
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ÉMEUTES : et l’ÉCOLE dans tout ça ?
Pourquoi certains élèves viennent-ils saccager des écoles ? Que faire ?
07 juillet 2023
243 écoles dégradées, dont 60 gravement et 10 détruites totalement ou en partie : on ne le souligne pas assez mais l’école a été une cible privilégiée de cette semaine de violences, de destructions et de pillages qui ont marqué la fin de l’année scolaire. Nos pensées vont d’abord à nos collègues et à leurs élèves, ainsi qu’à toutes les victimes de cette violence aveugle et cependant hélas si prévisible.
Tout et son contraire a été dit sur les ondes et les réseaux sociaux pour tenter d’expliquer cette violence, voire pour certains de la justifier. Le syndicat Action & Démocratie ne souhaite pas en rajouter et se contentera de faire valoir son expertise dans le domaine qui lui est familier et qu’il maîtrise mieux que quiconque compte tenu de sa proximité avec les jeunes et le réel. Nous qui sommes sur le terrain et en première ligne, nous savons en effet que les causes de ces émeutes sont profondes et ne seront pas traitées par quelques mesures prises dans l’urgence, dictées par l’actualité pour satisfaire les médias ou les attentes supposées de l’électorat.
La crise sociale, qui n’a cessé de s’amplifier au cours des dernières décennies, ainsi que la crise de confiance entre une partie de la jeunesse qui se sent exclue et le reste de la société, n’expliquent pas que l’école, lieu d’instruction, d’émancipation, de culture, cœur de l’élévation à la générosité, ait encore été prise pour cible. Aurait-elle failli ? La succession de renoncements sur les notions de mérite et de travail, la banalisation du manque de respect des règles de la vie en communauté seraient-elles ressenties comme des lâchetés de l’institution par des élèves en attente d’exemplarité ?
Il y a à l’évidence une crise de l’autorité et de l’éducation, qu’il s’agisse de l’éducation scolaire ou de l’éducation donnée dans les familles sans laquelle aucune société ne peut prospérer sur des bases saines. Nous devons regarder les choses en face : nous sommes aujourd’hui confrontés à une perte des repères moraux et à une détérioration des liens sociaux réels. Ces jeunes gens qui sortent la nuit et causent des troubles sont certes une minorité parmi la jeunesse des quartiers populaires. Il serait donc erroné de stigmatiser l’ensemble de la jeunesse. Mais ils sont très nombreux dans certains établissements et, de manière générale, on ne peut pas reprocher à la jeunesse le manque de repères dont on la prive !
Les enfants et les adolescents ont besoin d’un cadre et de consignes claires qu’ils doivent apprendre à respecter pour se construire ; ils ont besoin d’adultes qui incarnent l’autorité et ne se comportent pas eux-mêmes comme des enfants cherchant à plaire aux leurs ; ils ont besoin d’une discipline assurée avec bienveillance autant que fermeté par des maîtres qui doivent pouvoir compter sur un soutien de principe de la part de leur hiérarchie face aux tentatives permanentes pour contester leur autorité et la mettre en cause.
Or que constatons-nous ? Que l’administration préfère le « bien-être » de l’enfant à la préservation des conditions élémentaires pour qu’un enseignement soit possible ! Qu’elle encourage la négociation de leurs notes et de leurs résultats par des élèves et des parents traités en usagers, voire en clients ! Qu’elle se retourne sur un simple claquement de doigts de ces derniers contre tous les collègues qui font bien leur travail au lieu de chercher à plaire en laissant s’installer l’indiscipline ou en surnotant leurs élèves pour qu’on leur fiche la paix. Nous constatons que l’éducation nationale est elle-même en perte de repères et qu’en cédant aux demandes les plus insensées formulées par telle organisation, telle association, tel groupe de pression, elle se rend complice de ceux qui désirent maintenir la population dans l’ignorance et l’inculture pour mieux l’asservir.
Pourtant, devant l’intensité des violences de ces derniers jours et le très jeune âge des émeutiers, certains commencent à ouvrir les yeux et prendre conscience que quelque chose ne va pas, ne va plus, en matière de transmission, de repères, de règles claires permettant aux jeunes de se construire. Des voix commencent à s’élever, y compris parmi les élus qui sont en première ligne, c’est-à-dire les maires, pour pointer la responsabilité de l’éducation nationale. C’est le cas par exemple du maire de L’Haÿe-les-Roses expliquant qu’il a à faire à des jeunes qui ne comprennent même pas les concepts qui sont pour nous des évidences, comme la notion de loi ou celle d’intérêt général, ce qui n’est cependant pas étonnant dit-il lui-même puisqu’ils sont passés de classe en classe sans jamais maîtriser ce qu’ils étaient censés y apprendre… ! Ou encore le maire de Sannois, vice-président de la communauté d’agglomération Val Parisis, qui affirme de son côté sans détour que « l’école a failli et qu’il est temps de changer de logiciel. La dévalorisation des diplômes et le mensonge généralisé, dit-il, ont conduit à une désillusion profonde chez les jeunes ».
Ce diagnostic est le nôtre depuis très longtemps. « Action & Démocratie CFE-CGC » est d’ailleurs le seul syndicat qui ait tenu un discours de vérité sur les réformes successives qui dénaturent l’école. Notre syndicat est le seul qui ne se contente pas de déplorer l’insuffisance des moyens mais qui dénonce d’abord l’abandon des fins de l’école et la transformation de celle-ci en une immense garderie nationale qui n’a parfois plus d’école que le nom.
Redisons-le : on ne peut pas saper l’autorité des maîtres, dérouler le tapis rouge au parent-roi, laisser s’installer l’indiscipline, remplacer les heures d’enseignement par des heures de rien, mettre « l’enfant au centre », confondre bienveillance et flatterie, distribuer des diplômes en chocolat, et se plaindre en même temps que les jeunes n’aient plus de repères, ne respectent ni les biens ni le travail d’autrui, et n’accordent aucune confiance à une institution qui leur ment d’une façon aussi éhontée ! La responsabilité du ministère de l’éducation nationale et des gouvernements qui ont abîmé l’institution sous couvert de la faire évoluer est en réalité immense, et leur hypocrisie est totale quand ils déplorent les effets dont ils sont eux-mêmes les causes !
La gravité de la situation exige un discours de vérité et une remise en question, pour ne pas dire un changement de cap. Nous autres, personnels de l’éducation, professeurs, sommes les acteurs d’une institution qui, par l’instruction et la transmission, a joué un rôle civilisationnel central par le passé. Nous devons y revenir, et notre ministère doit enfin renouer avec le bon sens éducatif. Hélas, il n’en prend pas du tout le chemin pour l’instant. Bien au contraire, il persiste dans la déraison en annonçant chaque jour de nouveaux chantiers de démolition : chantier de démolition des statuts pour mettre en œuvre le « pacte », la contractualisation des « missions » et pour faire pression sur les professeurs des écoles, qui n’ont réglementairement pas vocation à y intervenir, à prendre en charge des heures au collège ; chantier de démolition des rythmes scolaires et du calendrier pour permettre l’ouverture de la garderie nationale pendant les vacances afin d’inculquer les « valeurs de la République » à défaut d’apprendre à lire, écrire, compter, etc. ; chantier de démolition des examens par le contrôle continu et la constitution de jurys qui ne sont même pas composés par les correcteurs ; chantier de démolition de la formation professionnelle sous statut scolaire en cours ; chantier de démolition des rapports de collégialité au profit de relations hiérarchiques visant à soumettre les personnels, etc.
Malgré cela, « Action & Démocratie CFE-CGC » ne se laisse gagner ni par la morosité ni par le découragement. Notre syndicat a été créé pour que ceux d’entre nous qui aiment leur métier, qui aiment l’école de la République et qui veulent la défendre puissent être représentés et entendus. Sur tous les sujets, nous avons des propositions élaborées que nous sommes disposés à soumettre aux différentes autorités pour avancer, et auxquelles vous pouvez contribuer en nous rejoignant. Nous en reparlerons à la rentrée mais, pour terminer cette année scolaire éprouvante pour tous, nous voulons rendre ici hommage à l’ensemble des fonctionnaires de l’éducation nationale qui continuent, contre vents et marées, à bien faire leur travail sans plus espérer de ce ministère fourbe une juste rémunération, ni un hommage public sincère, ni une reconnaissance médiatique, ni même la complicité des corps d’inspection qui prévalait naguère.
A l’ensemble de ces personnes pétries de leur conscience professionnelle, malmenées, mal rétribuées, souvent méprisées, et cependant munies de ce sens de l’honneur qui est aussi celui des ouvriers sensibles à la belle ouvrage, qui font bien leur travail parce qu’il ne saurait être question de le faire mal ou approximativement, nous disons : bravo ! Ne lâchez pas l’affaire : vous êtes le cœur, l’âme et la dignité de nos métiers.
Merci à nos amis de la direction nationale pour ce texte si juste et qui touche au coeur et au corps.
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Le syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC région Auvergne Rhône-Alpes » (académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand).
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Recrutement des PE : dire NON au retour vers le PASSÉ !
Non à cette vision rétrograde du métier !
05 juillet 2023
Après les résultats du CRPE qui ont vu cette année 1.264 postes sur les 8.174 proposés ne pas être pourvus, dans la région parisienne certes mais pas uniquement, le Ministre de l’Éducation nationale et les élus de la République ne savent plus quoi faire face au « fiasco » du recrutement des professeurs des écoles.
Selon Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise qui s’exprimait en conférence de presse le 29 juin 2023, il manquerait « aujourd’hui 8000 enseignants devant les salles de classe » dans le premier degré. C’est pourquoi, avec d’autres députés de son groupe politique, il a annoncé son intention de déposer une proposition de loi « destinée à mettre en place un plan de pré-recrutement des enseignants » qui pourrait être « ouvert dès le niveau bac et possiblement au niveau licence » pour les professeurs des écoles comme pour les enseignants du second degré.
Dans la foulée, Rodrigo Arenas, député LFI de Paris, a affirmé qu’il était indispensable de « changer la grammaire de l’école, la place de l’enseignant et celle de l’élève et des parents ». Un constat que nous faisons tous, même s’il serait pertinent de clarifier l’orientation idéologique de chaque terme.
De son côté, le Ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye a annoncé dans un entretien au journal Le Monde en date du 29 juin 2023 qu’il souhaite « placer le concours de professeur des écoles à bac +3 sans renoncer à la mastérisation », et ce dès 2025. Il souhaite également proposer « après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée ». Deux nouveautés qui ont pour objectif affiché d’attirer « davantage de candidats, notamment des étudiants défavorisés » et de dissocier « l’obtention du diplôme et le concours ».
Mais l’attractivité du métier ne se limite pas à l’accès à la formation comme le Ministre le laisse penser. C’est toute une profession qui s’épuise, qui souffre au quotidien des injonctions multiples et contradictoires, des appels répétés plusieurs fois par semaine à s’engager dans de nouveaux projets « pédagogiques » plus ou moins hasardeux, des contraintes budgétaires dans lesquelles les crédits pédagogiques deviennent de plus en plus la première variable d’ajustement.
C’est toute une profession qui est victime du « pas de vague », des différents échelons d’autorité administrative à la compétence souvent douteuse qui ont de surcroît désacralisé la mission d’enseignant en demandant aux professeurs des écoles de devenir en même temps éducateur spécialisé, psychothérapeute, guidant parental, assistant social, modérateur de réseau social…
D’ailleurs Pap Ndiaye le sait bien, puisqu’il expliquait dans le Parisien du 25 juin 2022 avoir choisi pour ses enfants une école avec « des conditions [nécessaires] à une scolarité sereine et heureuse ». Le ministre a donc placé, en conscience et en toute connaissance de cause, l’ensemble de sa progéniture dans la prestigieuse et onéreuse école alsacienne de Paris, « établissement privé et élitiste » selon Le Parisien, alors que leur établissement d’origine était situé en REP+.
Dans son entretien au journal Le Monde du 29 juin 2023, Pap Ndiaye précise également sa vision du corps enseignant à venir : « ce qui se dessine dans l’éducation nationale aujourd’hui, c’est un corps de fonctionnaires auquel s’ajoute un volant d’agents contractuels, formés et souvent expérimentés ». La contractualisation des agents pour plus de flexibilité et de précarité est donc le dessein de l’auteur du Pacte enseignant, lequel est déjà synonyme de contractualisation du métier d’enseignant.
Pour Action & Démocratie, les perspectives dessinées par ces annonces récentes des uns et des autres sont inacceptables. Elles vont à rebours de la reconnaissance du caractère intellectuel du métier d’enseignant dans le 1er degré, qui avait conduit en 1984 à exiger la détention d’un DEUG et non plus simplement du Bac pour pouvoir l’exercer, puis d’une licence en 1989 comme pour les professeurs du 2nd degré.
Cette énième réforme envisagée de la formation des enseignants du 1er degré, basée sur la rémunération d’une partie des années d’étude, part du principe bien connu selon lequel on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre. Mais elle oublie des aspects essentiels à l’attractivité de la profession, aux premiers rangs desquels figurent l’alignement sur les primes perçues par les professeurs certifiés, la suppression des 108 heures de réunions oiseuses et la reconnaissance pleine et entière du statut de cadre A de la fonction publique.
Merci à nos amis de la section académique de Reims pour ce texte si juste.
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« Pacte enseignant », c’est FLOU… Gare au LOUP !
Refusons massivement ce pacte faustien !
26 juin 2023
« Pour la troisième fois le loup arriva à la porte de la petite maison, frappa et cria: « Ouvrez la porte, mes chers petits, maman est de retour de la forêt et vous a apporté quelque chose » – « Montre-nous ta patte d’abord » crièrent les chevreaux, « que nous sachions si tu es vraiment notre maman. » Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu’elle était blanche, ils crurent tout ce qu’il avait dit et ouvrirent la porte.
Mais c’est un loup qui entra. Les chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. L’un sauta sous la table, un autre dans le lit, le troisième dans le poêle, le quatrième dans la cuisine, le cinquième s’enferma dans l’armoire, le sixième se cacha sous le lavabo et le septième dans la pendule. Mais le loup les trouva et ne traîna pas: il avala les chevreaux, l’un après l’autre. »
Les frères Grimm, « Le Loup et les Sept Chevreaux», 1812.
Le « pacte enseignant », nouvelle lubie du président de la République depuis quelques mois, n’en finit plus de s’enfoncer dans de multiples imprécisions et/ou déclinaisons locales (parfois totalement opposées !!!). Le flou est de mise et surtout aucun décret officiel n’est encore paru…
La presse s’en fait l’écho de plus en souvent ces dernières semaines. Ainsi Ouest-France à propos de l’obligation de prendre la première brique « remplacement de courte durée (RCD) » (édition du 21/06/2023) : « Sur le papier, à partir de la rentrée de septembre, les enseignants pourront s’engager dans la mission qu’ils souhaitent, parmi lesquelles figurent des sessions de soutien scolaire, d’inclusion, l’organisation de projets pédagogiques innovants… Chacune d’entre elles sera payée 1 250 € brut. Néanmoins, des informations contradictoires circulent dans les académies, selon les présentations faites par les rectorats. Dans un document PowerPoint envoyé à des professeurs de Rennes, on peut par exemple lire : « Le Pacte d’un enseignant du second degré est obligatoirement constitué d’une première unité permettant d’assurer les remplacements de courte durée. »
Autre question majeure : Pourra-t-on prendre seulement la moitié de cette première brique RCD ? Dans l’académie de Clermont-Ferrand, le site d’information « AEF info » nous précise que « à ce jour en effet, la doctrine ministérielle veut que la première brique ne soit pas sécable, contrairement à la deuxième. En revanche, il est possible de prendre une première brique Devoirs faits par exemple, et alors, une deuxième demi-brique RCD. Une réponse qui ne semble pas satisfaire les personnels de direction en ligne lors de cette visio : « Cela oblige les enseignants à prendre deux briques », regrettent-ils. »
Dans l’académie de Lyon les choses semblent encore plus souples. Les retours de nos adhérents et sympathisants après les premières réunions de sensibilisation parlent d’une « large souplesse » : aucune obligation de prendre la 1ère brique RCD, possibilité de prendre plus de 3 briques mais aussi seulement des demi-briques…. Certains collègues du Rhône sont sortis de réunion dans leurs établissements mi dubitatifs mi amusés en parlant de pacte version Mc Do : « Venez comme vous êtes ! » voire même de « pacte open-bar » …
Dernière nouveauté cette fois au plan national : le pacte en LP devient « sécable » et peut désormais, comme les autres, être divisé en plusieurs briques….
On le voit bien l’interprétation du pacte est changeante au niveau national (voir le cas des LP) mais aussi et surtout à « géométrie variable » selon les académies voire les établissements… On pourrait même dire, si on faisait preuve de quelque mauvais esprit, que l’important sera surtout de faire remonter au Ministère un nombre élevé de signatures de pactes…. Sans forcément regarder l’organisation interne de ceux-ci.
« Action et Démocratie CFE-CGC » rappelle son opposition aux principes mêmes qui fondent le « pacte enseignant ». Nous appelons à largement refuser ce système et nous expliquons pourquoi (voir notre dossier spécial : page spéciale Revalorisation « Socle » et « Pacte Enseignant »). Nous n’entendons pas néanmoins culpabiliser les collègues qui s’engageront dans ce dispositif, souvent pour des motifs financiers dus à la paupérisation généralisée de nos professions cyniquement exploitée ici par le Ministère. Mais nous demandons à l’ensemble de ceux tentés de céder d’attendre la parution des décrets afin de bien savoir dans quoi ils s’engagent… Les discours de bien des chefs d’établissements actuellement ne reposent que sur des « éléments de langage » du Ministère et des projets de textes. La vigilance est de mise sous peine d’éventuelles lourdes désillusions à l’usage !
Bref c’est à nouveau un festival de tromperies plus ou moins (mal) déguisées, de pièges à retardement, de compilations indigestes de novlangue à la sauce Mc Kinsey nappé d’une solide dose de cynisme. GARE AU LOUP !
Pour rappel, le Ministère fait du « pacte » un redoutable outil de destruction du système actuel. Sa mise en place nous inquiète et semble augurer d’une volonté de transformation, à terme, du statut des personnels (la très grande majorité des entités de l’EN s’avère ciblée) : il entend lui substituer une logique de « contrat » avec pour corollaire l’annualisation progressive de nos emplois du temps. Le risque d’un management mortifère, source de souffrances psychologiques sévères, de la part de certains chefs d’établissements trop zélés promus en « managers » est aussi grandissime. Mais le Ministère fait le pari d’une profession tellement paupérisée que ses agents en seront réduits à accepter n’importe quoi pour échapper à la précarité financière entretenue depuis des décennies.
Au-delà de l’aspect financier la mise en place de ce pacte faustien équivaut à nous lier les mains volontairement à la fois à titre individuel mais aussi, par un sinistre jeu de domino, collectif. L’organisation de notre temps professionnel (sans parler du personnel !), pourtant liée historiquement à nos statuts de professeurs, ne sera plus qu’un doux souvenir. La noblesse du métier d’enseignant, concepteur et libre metteur en scène de sa pratique, disparaîtra pour laisser place à un simple exécutant, disponible séance tenante et parfois corvéable à merci par sa hiérarchie. Les luttes et résistances collectives seront anémiées voire impossibles, l’agent laissé seul face à l’administration (et à la sacro-sainte lettre de mission) et mis en concurrence avec les autres pour espérer gagner (un peu) plus.
Déjà des chefs d’établissements indiquent aux personnels la fin des fiches de vœux pour les emplois du temps afin de prévoir des créneaux « RCD » ou « Devoirs faits » plus facilement. L’organisation des cours, des salles (et leur attribution…) vont être lourdement touchées. Le risque de voir une nette aggravation des conditions de travail (au niveau physique et psychologique) devient énorme. Il est urgent d’opposer un bloc uni face à cette agression inédite par sa violence mais aussi son caractère profondément sournois et potentiellement destructeur à l’avenir de notre statut et de ce pourquoi nous avons choisi de faire ce métier.
« Action et Démocratie CFE-CGC » se positionne clairement contre ce dispositif et appelle les collègues à le refuser massivement.
Retrouvez toutes nos analyses et propositions sur notre page spéciale Revalorisation « Socle » et « Pacte Enseignant » sur notre site web national !
REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !
Le syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC région Auvergne Rhône-Alpes » (académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand).
N’hésitez pas à ré-adhérer dès maintenant en passant au prélèvement automatique pour 2023/2024 (et bénéficier d’une remise de 10 %) ou faire un chèque correspondant à votre situation avant la fin de l’année scolaire (pour bénéficier aussi de la remise de 10 %, le ou les chèques ne seront débités qu’en septembre voire plus tard avec un petit courrier explicatif joint).
N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).
Voici le lien pour télécharger votre bulletin de ré-adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.
https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/
En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.
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« Sois prof et TAIS-TOI ! 2, le retour »
25,80 euros/mois, l’Éducation nationale invente le « salaire de la peur » !
12 juin 2023
« Whoa / René Chiche / (Bam-ba-lam) / Whoa / René Chiche / (Bam-ba-lam) / René Chiche said somethin’ / (Bam-ba-lam) / They said : « It’s not allowed ! » / (Bam-ba-lam) / The damn thing gone wild / (Bam-ba-lam) / Are we gonna be blind ? / (Bam-ba-lam)
They really strikes him high / (Bam-ba-lam) / You know that’s no lie / (Bam-ba-lam) / But we stand with our buddy / (Bam-ba-lam) / And he’s still ready / (Bam-ba-lam)
He’s from « Action et Démocratie » / (Bam-ba-lam) / An union trade too naughty / (Bam-ba-lam) / Well, he’s shakin’ that school thing / (Bam-ba-lam) / Just want the audience to think / (Bam-ba-lam)
Whoa / René Chiche/ (Bam-ba-lam) / Whoa / René Chiche / Bam-ba-laaam, yeah, yeah »
« Whoa / René Chiche / (Bam-ba-lam) / Whoa / René Chiche / (Bam-ba-lam) / René Chiche a dit quelque chose/ (Bam-ba-lam) / Ils ont dit : « Cela n’est pas permis ! » / (Bam-ba-lam) / La chose est devenue folle/ (Bam-ba-lam) / Resterons-nous aveugles ? / (Bam-ba-lam)
Ils lui ont vraiment fait du mal / (Bam-ba-lam) / Tu sais ce n’est pas un mensonge / (Bam-ba-lam) / Mais on le soutient notre ami / (Bam-ba-lam) / Et il est toujours debout / (Bam-ba-lam)
Il est d’ « Action et Démocratie » / (Bam-ba-lam) / Un vilain et bien trop méchant syndicat / (Bam-ba-lam) / Hé ! Il secoue l’Ecole / (Bam-ba-lam) / Pour que le peuple y réfléchisse / (Bam-ba-lam)
Whoa / René Chiche/ (Bam-ba-lam) / Whoa / René Chiche / Bam-ba-laaam, yeah, yeah »
D’après RAM JAM, « Black Betty », album “Ram Jam”, 1977.
Cette lettre d’information du 12 juin 2023 aborde les suites de l’affaire des deux collègues de philosophie suspendus par le Ministère, et notamment celle concernant René Chiche, vice-président et porte-parole national de notre syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC ».
25,80 euros….
Voilà ce que notre collègue René CHICHE a constaté avec effroi sur son bulletin de paye du mois de mai 2023… Voilà donc comment le Ministère traite ses agents osant user de leur liberté d’expression ! La preuve en images (source : compte twitter de René CHICHE).
Vous le savez désormais : deux de nos collègues de philosophie sont suspendus sans traitement pendant trois mois : un dans l’académie de Normandie, Franklin Nyamsi ; l’autre dans celle d’Aix-Marseille, René Chiche, qui est aussi un des Vice-Présidents nationaux de notre syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC ». Il est également membre du Conseil Supérieur de l’Éducation comme représentant de la CFE-CGC.
Dans les deux cas, c’est leur expression sur les réseaux sociaux qui est le motif des sanctions, cela en dehors de leur enseignement. A&D exprime ici son plein et entier soutien à nos deux collègues, dénonce la disproportion entre la nature des reproches et la gravité des sanctions prononcées par le ministère. L’exemplarité et la réserve attendues règlementairement des agents de la fonction publique ont été appréciées dans ces deux affaires avec une sévérité incompréhensible. La violence qui s’exprime ainsi doit être dénoncée, en particulier dans le pays de Voltaire et du Chevalier de la Barre : c’est ce que nous faisons aujourd’hui.
L’extension démesurée que le Ministère de l’Éducation Nationale entend donner au « devoir de réserve » pose ici une question cruciale. Sans même qu’il soit besoin d’approuver les positions de nos collègues, il importe que leurs opinions restent publiques, entrent ainsi dans le champ de la discussion, et soient, ce faisant, exposées à la contradiction ou à la réfutation, permettant à chacun de réfléchir, de penser, de faire usage de son discernement et de son esprit critique. Déplaire au pouvoir a souvent été tout à fait honorable, au fil de l’histoire, dans de nombreux pays. Aujourd’hui nous sommes solidaires de nos deux collègues, plongés dans une tourmente disciplinaire disproportionnée, dont le bien-fondé nous laisse dubitatifs. C’est l’âme même de la fonction syndicale que de défendre les intérêts matériels et moraux des personnels : cette âme ne souffre aucun « oui, mais… ».
Notre syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC » est apolitique, il regroupe des personnes venus d’horizons divers et aux convictions personnelles parfois éloignées mais qui se rejoignent autour d’un but commun : la défense de notre École publique, laïque et républicaine. Qu’on ne si trompe pas les attaques envers notre ami René Chiche visent, au-delà de sa personne, à faire taire un syndicat qui combat pied à pied la chute de notre École, qui attaque en justice le Ministère pour son inaction dans la protection de Samuel Paty, qui saisit le Conseil d’État pour contrer la décision de supprimer arbitrairement l’enseignement de la Technologie en 6e, qui alerte depuis des années sur la casse organisée du lycée professionnel… Par cette communication nous souhaitons attirer, chers collègues, votre attention sur deux actions actuellement en cours.
1) Soutien à notre porte-parole et vice-président national René CHICHE ! Notre porte-parole national est actuellement sous le coup d’une sanction très sévère (exclu de ses fonctions et privé de salaire pour une durée de trois mois), le ministère considérant que certains de ses propos tenus sur les réseaux sociaux, à la radio et à la télévision étaient contraires à « l’exigence d’exemplarité incombant plus particulièrement aux personnels enseignants » et « portaient atteinte à l’image et la réputation du service public de l’éducation nationale ». Ces reproches sont stupéfiants et nullement fondés. Face à la machine administrative devenue folle, notre ami René CHICHE a décidé de se battre. Pour cela un site web de soutien a été mis en place où il revient en détail sur cette affaire et présente les actions qu’il mène ou/et compte mener pour se défendre.
Site web soutien à René Chiche
2) Relais de la tribune du comité de soutien à René CHICHE !
Cette tribune collective n’est pas l’expression d’Action & Démocratie CFE-CGC (qui a publié son propre communiqué ici) mais celle d’un comité de soutien qui nous a sollicité pour sa diffusion. Pour rejoindre les 100 premiers signataires de cette tribune (à lire via le lien ci-dessous), ne vous adressez pas à Action & Démocratie mais envoyez un court mail avec : nom, prénom, profession, établissement d’exercice et ville à :
soutien.rene.chiche@renechiche.com
Le lien vers la tribune : Tribune de soutien à René Chiche
Plus que jamais nous continuerons à agir pour le bien commun et celui de notre jeunesse. La caricature actuelle de notre vice-président effectuée par le Ministère et quelques « influenceurs » de réseaux sociaux (sous pseudonyme évidemment le plus souvent…) nous choque au plus point et sera démasquée. Les plus infâmes raccourcis et allusions perfides se libèrent actuellement et nous ne laisserons pas faire.
Avec notre ami René Salomon Nathaniel Chiche, en sa prime jeunesse lauréat du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Un homme libre et courageux, avec qui on peut être en désaccord et discuter. Ce qui n’est pas le cas de bien des valets du pouvoir, quémandeurs de prébendes publiques et autres idiots utiles du petit théâtre politique, médiatique et éducatif actuel.
A bon entendeur.
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Le syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC région Auvergne Rhône-Alpes » (académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand).
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N’hésitez pas non-plus à faire adhérer de nouveaux collègues pour 2023/2024 ! (possibilité éventuelle de remise « spéciale nouvel adhérent » à voir directement avec le président académique si vous sentez des collègues prêts à sauter le pas, nous contacter alors directement par mail selon votre académie aux adresses mail en fin de message).
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Anne BERNASCONI Secrétariat National A&D – Service adhésions www.actionetdemocratie.com
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Le pacte enseignant, un sentiment nouveau…
Mélange de tromperie et de cynisme, refusons massivement ce pacte faustien !
02 juin 2023
« J’avais perdu le goût des choses / Sans avoir idée de la cause / La naissance des temps nouveaux / Me surprit bientôt / Nos payes réduites à peau de chagrin / Faisaient de nous des radins / On vivait sans plus de projets / Mais le pire nous guettait…
Puis il y eu ce sentiment nouveau / Ce souffle sur nos peaux / Dépérir avec toi / Puis il y eu l’aboi d’être enchaînés / Par l’âcreté du collier / D’une lâche autorité
Nous sommes du dernier regain / Condamnés à mourir demain / Issus du troupeau décimé / Promis au boucher / Résister face à ces reptiliens / Rejeter ce pacte faustien / Une régression déguisée / Enfin se réveiller
Puis il y eu ce sentiment nouveau / Ce souffle sur nos peaux / Dépérir avec toi / Puis il y eu l’aboi d’être enchaînés / Par l’âcreté du collier / D’une lâche autorité »
D’après Jean-Louis Murat, « Sentiment nouveau », album « Le Manteau de pluie », 1991.
Le « pacte enseignant », nouvelle lubie du président de la République depuis quelques mois, commence à dévoiler ses plus sombres aspects une fois les trompettes des médias remisées ou orientées vers de nouveaux domaines. Reprenant et adaptant les mots du chanteur et poète auvergnat récemment disparu nous sommes saisis d’un « sentiment nouveau » au fur et à mesure de nos découvertes sur le sujet. Sensation d’être pris pour des imbéciles incapables de saisir les nuances de notre langue (une rémunération pour du travail supplémentaire ne saurait être une « revalorisation »), d’être désignés au jugement de la population avec des généralités abusives et des arguments spécieux (« les enseignants vont être augmentés massivement », « cela n’a jamais été vu auparavant », « c’est un effort historique » …).
Bref c’est à nouveau un festival de tromperies plus ou moins (mal) déguisées, de pièges à retardement, de compilations indigestes de novlangue à la sauce Mc Kinsey nappé d’une solide dose de cynisme.
Le Ministère fait du « pacte » un redoutable outil de destruction du système actuel. Sa mise en place nous inquiète et semble augurer d’une volonté de transformation, à terme, du statut des personnels (la très grande majorité des entités de l’EN s’avère ciblée) : il entend lui substituer une logique de « contrat » avec pour corollaire l’annualisation progressive de nos emplois du temps. Le risque d’un management mortifère, source de souffrances psychologiques sévères, de la part de certains chefs d’établissements trop zélés promus en « managers » est aussi grandissime. Mais le Ministère fait le pari d’une profession tellement paupérisée que ses agents en seront réduits à accepter n’importe quoi pour échapper à la précarité financière entretenue depuis des décennies.
Au-delà de l’aspect financier la mise en place de ce pacte faustien équivaut à nous lier les mains volontairement à la fois à titre individuel mais aussi, par un sinistre jeu de domino, collectif. L’organisation de notre temps professionnel (sans parler du personnel !), pourtant liée historiquement à nos statuts de professeurs, ne sera plus qu’un doux souvenir. La noblesse du métier d’enseignant, concepteur et libre metteur en scène de sa pratique, disparaîtra pour laisser place à un simple exécutant, disponible séance tenante et parfois corvéable à merci par sa hiérarchie. Les luttes et résistances collectives seront anémiées voire impossibles, l’agent laissé seul face à l’administration (et à la sacro-sainte lettre de mission) et mis en concurrence avec les autres pour espérer gagner (un peu) plus.
Déjà des chefs d’établissements indiquent aux personnels la fin des fiches de vœux pour les emplois du temps afin de prévoir des créneaux « RCD » ou « Devoirs faits » plus facilement. L’organisation des cours, des salles (et leur attribution…) vont être lourdement touchées. Le risque de voir une nette aggravation des conditions de travail (au niveau physique et psychologique) devient énorme. Il est urgent d’opposer un bloc uni face à cette agression inédite par sa violence mais aussi son caractère profondément sournois et potentiellement destructeur à l’avenir de notre statut et de ce pourquoi nous avons choisi de faire ce métier.
« Action et Démocratie CFE-CGC » se positionne clairement contre ce dispositif et appelle les collègues à le refuser massivement.
Retrouvez toutes nos analyses et propositions sur notre page spéciale Revalorisation « Socle » et « Pacte Enseignant » sur notre site web national !
REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DEFENDRE NOTRE ECOLE !
Le syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC région Auvergne Rhône-Alpes » (académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand).
I- Actualités
Pour prendre le pouls de l’Éducation Nationale et les grandes orientations pédagogiques du monde contemporain.
1) Journée d’action « Retraites » du mardi 06 juin à l’appel de l’intersyndicale. Action & Démocratie s’est associé sans aucune réserve à toutes les journées de grève et à toutes les manifestations qui ont eu lieu depuis le 19 janvier. Notre opposition à ce funeste projet ne faiblira pas. Nous la montrerons à nouveau en participant le 06 juin à la nouvelle journée d’action à l’appel de l’intersyndicale. Le communiqué national de notre confédération CFE-CGC.
2) Soutien à notre porte-parole et vice-président national René CHICHE ! Notre porte-parole national est actuellement sous le coup d’une sanction très sévère (exclu de ses fonctions et privé de salaire pour une durée de trois mois), le ministère considérant que certains de ses propos tenus sur les réseaux sociaux, à la radio et à la télévision étaient contraires à « l’exigence d’exemplarité incombant plus particulièrement aux personnels enseignants » et « portaient atteinte à l’image et la réputation du service public de l’éducation nationale ». Ces reproches sont stupéfiants et nullement fondés. Face à la machine administrative devenue folle, notre ami René CHICHE a décidé de se battre. Pour cela un site web de soutien a été mis en place où il revient en détail sur cette affaire et présente les actions qu’il mène ou/et compte mener pour se défendre.
Site web soutien à René Chiche
3) Relais de la tribune du comité de soutien à René CHICHE !
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soutien.rene.chiche@renechiche.com
Le lien vers la tribune : Tribune de soutien à René Chiche
4) AESH : A&D demande un statut d’agent titulaire pour les AESH. Des nouveautés importantes concernant nos camarades AESH sont parues. Notre analyse et nos propositions d’améliorations. Et toujours notre formidable Guide AESH !
II- Vie du syndicat
Pour se tenir informé des actions, des propositions et des succès d’A&D, à l’échelle nationale et académique.
Le « pacte » consiste en un ensemble de « missions » supplémentaires proposées aux agents sur la base du volontariat pour une durée d’un an renouvelable. Il s’agit donc, ni plus ni moins, d’une forme de contrat à durée déterminée. Et, bien qu’il ne porte (encore) que sur des tâches marginales et qu’il ne soit pas (encore) obligatoire, il fait peser des risques bien réels sur nos obligations de service (ORS). Notre analyse : article AD « Pacte enseignant »
2) Supprimer la Technologie en 6ème, une nouvelle provocation ! A&D dénonce une mesure absurde, inefficace et méprisante envers les personnels. Qui d’autre que nous attaque au Conseil d’Etat cette décision inique et contre-productive ? Poser la question, c’est déjà y répondre ! Notre analyse et nos actions en cours.
3) Lancement de notre nouvelle chaîne YouTube « AD LYON ». Retrouvez notre toute nouvelle chaîne YouTube « Action et Démocratie Lyon » et notamment notre vidéo de début d’année sur l’infâme « Pacte Enseignant » que nous prépare Pap Ndiaye (le tout sur un ton offensif et en musique…😉) : lien vidéo AD Lyon « Bosser 72 heures : refuser le salaire de la peur ! » (via notre site AD Lyon)
III- Bon à savoir…
1) Note de lecture : Audrey Jougla, professeur de philosophie dans l’académie de Nantes, publie un livre qui nous a marqué : De l’or dans la tête : repenser l’éducation pour réparer l’école. A lire sans modération : un état des lieux impitoyable et des propositions de bon sens, parfois originales. En supplément, un lien vers son interview sur France 3 via notre site académique AD Lyon accessible ici : lien site AD Lyon
2) Nos textes impérissables sont toujours utiles : servez-vous-en ! Voilà maintenant un an que nous concevons des ressources informatives ou juridiques destinées à durer dans le temps : évaluation « par compétences », harcèlement scolaire, protocole d’urgence pour la prise en charge des élèves malades, PAP… Les voici récapitulées dans un document unique (AD Dijon).
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Anne BERNASCONI Secrétariat National A&D – Service adhésions www.actionetdemocratie.com
9 rue de la Charente 68270 WITTENHEIM 9h-12h et 14h-16h sauf mercredi & vendredi après midi et vacances scolaires Zone B 09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52
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Pour AD Clermont : actionetdemocratie-clermont@laposte.net
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« Morgane du Lycée Pro ! »
Lycée Pro défends-toi, mets-lui sa réforme sur le carreau !
22 mai 2023
Cette lettre d’information du 22 mai 2023 aborde, entre autres sujets, essentiellement l’inique et arbitraire réforme du lycée professionnel. Après la lecture de notre édito, cliquez sur les liens du sommaire…
« Y a un ministre, à peine là depuis un an / Y veut t’mettre sous tutelle et t’fermer le museau / Ton statut de prof c’est bien trop pesant / Lycée Pro défends-toi mets-lui sa réforme sur le carreau / Attends un peu avant d’te faire emmerder / Par ces p’tits technos qui pensent qu’à une chose / Jouer aux petits chefs bien subventionnés / A grand coup de primes, pour que tous on s’oppose / On les connait bien les start uppers des bacs à sable / Les services publics leur donnent la migraine / Si tu les écoutes y t’f’ront porter leurs cartables / Heureusement qu’on est là, qu’on te soutient et qu’on t’aime.
Les PLP / Sont victimes d’un coup bas / Tu sais Lycée Pro / Qu’on est morgane de toi
Pap qu’est-ce tu me racontes, tu veux me filer un Pacte à « gogos » ? / Tu me prendrais pas un peu pour un nigaud ? / Eh, les zozos ça s’trouve pas dans les lycées pro / Et je crois pas que mes collègues voudront que je leur fasse un petit dans l’dos / Ben quoi mon Pap, on est pas bien ensemble ? / Tu crois pas qu’on est déjà pas assez nombreux ? / T’entends pas ce bruit ? c’est l’Ecole qui tremble / Sous les cris des enseignants qui sont malheureux / Allez viens avec moi, je t’embarque dans ma galère / Dans mon arche y a d’la place même si j’te mets zéro / Avant qu’l’Ecole devienne un grand cimetière / Faut profiter un peu du vent qu’on a dans l’dos ».
D’après Renaud, « Morgane de toi », album « Morgane de toi », 1983.
Vous trouverez ci-dessous les sentiments exprimés par une collègue A&D, authentique PLP de terrain, suite aux annonces d’un président, relayées par son ministre, qui l’un comme l’autre démontrent leur mépris des personnels tout en faisant preuve d’une méconnaissance totale de l’ADN de l’enseignement professionnel.
Si vous voulez nous faire parvenir les vôtres, n’hésitez pas (adresse mail en fin de message) : nous les recueillerons et les enverrons, sous la forme d’une brochure ou d’un livre, à tous les parlementaires et au gouvernement afin qu’ils sachent un peu mieux de quoi ils parlent à propos du lycée professionnel, et qu’ils arrêtent de le détruire.
Comme pour la mobilisation unitaire contre la réforme des retraites, Action & Démocratie appelle à défendre l’enseignement professionnel avec la même unité de toutes les organisations syndicales de l’éducation. C’est dans cet esprit que nous nous joignons à l’appel à la grève du 6 juin.
La colère est immense et doit s’exprimer pour être entendue, mais afin que le 6 juin ne soit pas une nouvelle journée de grève sans lendemain et sans résultat, Action & Démocratie propose à tous les syndicats et à tous les PLP de participer massivement à des Assises pour la refondation et la sauvegarde de l’enseignement professionnel public.
Retrouvez toutes nos analyses et propositions sur la page spéciale Enseignement professionnel en danger sur notre site web national !
« Sentiment de dégoût, de colère et de mépris. Ce même mépris qu’ils nous portent, à nous Professeurs en Lycée professionnel.
Être Professeur en Lycée professionnel c’est exercer un métier de conviction, un métier où notre seul plaisir est de voir évoluer nos élèves. Des élèves certes plus fragiles qu’en formation générale mais des élèves qui pour une grande majorité, voient un peu d’espoir en intégrant la voie professionnelle.
Des élèves que nous VALORISONS et que nous ACCOMPAGNONS, et ces mêmes élèves que l’on tente « d’élever » vers une meilleure estime d’eux-mêmes et vers un avenir rassurant.
Des élèves que nous accompagnons également vers une insertion professionnelle post-bac où vers une poursuite d’études en BTS notamment.
Lorsque notre ministre propose le fameux PACTE enseignant, il ne sait même pas que c’est ce que nous mettons déjà en place, NOUS, enseignants en lycée professionnel, au quotidien et d’année en année depuis des années. Tout comme il ne sait pas que nous avons à peine digéré la dernière réforme qu’il faut déjà avaler cette idée que notre section et bien d’autres sont amenées à disparaître. Et pour certaines dès LA RENTREE PROCHAINE.
ET TOUT CELA POUR QUOI ? Pour ne former que des manœuvres, des exécutants ? Évidemment, on ne doit plus chercher à élever cette jeunesse, souvent issue des milieux populaires, à lui donner des clés de compréhension du monde, à la pousser à réfléchir… A QUOI BON ?
J’ai mal de me dire que, tous autant que nous sommes, nous avons réussi ce concours de l’Éducation nationale, parfois en faisant des concessions personnelles énormes, et que notre cher ministre ne connaît pas le cœur de nos missions, ne connaît pas cette passion qui nous anime tous les jours pour faire réussir nos élèves avec détermination.
Enseigner est une vocation, non pas un métier que l’on choisit au hasard et je DEFIE les « professionnels » des entreprises, qui deviendront des « enseignants associés », de venir enseigner avec autant de passion et d’abnégation une demi-journée par semaine.
Nous, enseignants en Lycée professionnel, sommes profondément blessés par autant de mépris et la violence de ces annonces concernant la casse du Lycée professionnel. »
L’ANALYSE de cette réforme par « ACTION ET DEMOCRATIE CFE-CGC »
C’est la guerre !
C’est une véritable offensive qui est déclenchée depuis le 4 mai contre la jeunesse des lycées professionnels. Ce tiers des lycéens vivant majoritairement dans les quartiers les plus défavorisés.
Une promesse électorale
Macron, président candidat, désigne depuis mars 2022 le lycée professionnel comme objectif de guerre. Deux nouveaux ministres sont recrutés en juillet 2022 pour la besogne. Celle pour laquelle ils déclarent aujourd’hui qu’ils ont concerté largement.
De qui se moque-t-on ?! On connaît le goût de ce gouvernement pour le dialogue !
Action & Démocratie CFE-CGC affirme que les mesures prises au Palais de la moquette et applicables dès septembre 2023 sont complètement déconnectées de la réalité.
Une voie d’excellence… mais une voie très étroite
Le résident de l’Elysée parle “d’échec collectif”, après 2 réformes catastrophiques menées en 2009 sous Sarkozy puis en 2018 sous Macron !
Sans faire aucune évaluation objective et partagée de ces deux réformes, il déclare du haut de son omniscience le lycée professionnel “grande cause nationale”… et engage 651 000 jeunes sur la voie de “l’excellence”.
Le mot « excellence » est utilisé par les équipes de l’Élysée et du ministère depuis 2002 et on admire le résultat ! La propagande venue des cabinets de consultants ne permettra pas à nos élèves de retrouver les heures d’enseignement perdues lors de la réforme de 2018 !
Car nos gouvernants actuels et passés méconnaissent totalement ce qu’est la voie professionnelle, ce que sont nos élèves et ce qu’est le marché du travail :
Le lycée professionnel actuel dispense à 1/3 des lycéens une formation globale et équilibrée entre savoirs généraux, savoirs professionnels en ateliers au lycée et la mise en application des connaissances acquises au lycée durant les « stages » qui sont en fait des périodes de formation en milieu pro.
Mais maintenant il faudra cesser de former cette future génération à réfléchir, il y a urgence à former des exécutants, issus des milieux les plus modestes, qui n’auront plus le choix de leur famille de métiers et qui devront se contenter de formations qui répondent aux besoins des entreprises locales. Et si un jour l’un de ces élèves décide de s’installer dans une autre région, que deviendra son diplôme ? Il n’aura plus aucune valeur car pas reconnu dans la nouvelle région ?
Rupture d’égalité entre les jeunes en fonction de leur lieu de scolarisation et de vie
Une carte des formations professionnelles qui fait primer les intérêts économiques à court terme aux dépens de l’école républicaine pose de nombreuses questions :
Si des entreprises délocalisent ou ferment, que deviendront les jeunes formés spécifiquement aux besoins de celles-ci ?
Un arrondissement dynamique aura des LP et des filières à foison tandis que les secteurs plus ruraux et en crise verront leurs filières et LP fermer ?
On a fermé nos filières industrielles en chaudronnerie ou soudage il y a plus de 15 années et il faut aujourd’hui réindustrialiser. Combien de savoirs perdus ?
Les métiers changent vite, les entreprises ne savent pas aujourd’hui quels seront les métiers de demain. Afficher 100% d’insertion au lycée professionnel, cela n’avait déjà pas beaucoup de sens et cela en a encore moins aujourd’hui !
Offrir aux entreprises de la main d’œuvre gratuite
Sans ces dizaines de milliers de stagiaires effectuant souvent des tâches subalternes et répétitives pour remplacer des salariés absents, les entreprises seraient obligées de recruter.
Cette main-d’œuvre servile sera maintenant « gratifiée » de 1,4 € à 2,8 € de l’heure sur le budget de l’Etat ! La politique du gouvernement c’est ici aussi de continuer à peser sur les salaires de tous.
Et avec la réduction de l’année scolaire en terminale Pro au profit de ces stages, on rogne encore un peu plus sur les enseignements des élèves.
Ce mépris qu’ils portent envers les jeunes et les professeurs de Lycées Professionnels
On peut craindre pour les PLP titulaires dont le poste va être supprimé pour être remplacés par des contractuels et des professeurs associés et ce ne sont pas les explications de Pap Ndiaye ni la plateforme InserJeunes qui vont les rassurer : Ils pourront « tourner vers le professorat des écoles ou également vers le collège », car leurs « savoirs restent utiles »…
La mission gouvernementale InserJeunes constituée autour de gameurs-startupeurs développe actuellement des outils de maltraitance institutionnelle où l’on peut découvrir la fermeture de sa classe pour l’année prochaine !
https://www.inserjeunes.education.gouv.fr/diffusion/accueil
Faut-il signer un PACTE avec le plus mauvais employeur de France ?
C’est la question que tous les PLP devront se poser car s’ils veulent pouvoir bénéficier du pacte, ils devront signer pour l’ensemble des missions contrairement aux collègues des collèges et des lycées car il s’agit bien de mettre en musique cette nouvelle contre-réforme.
Souvenons-nous de la lutte syndicale engagée pour arriver à l’alignement des PLP aux 18h de service des certifiés. On est passé de 23h à 21 h puis enfin à 18h/semaine. Quelle régression que ce pacte + les 2HSA non refusables soit un retour à 22h hebdomadaire !
A nouveau c’est mépriser et méconnaître la réalité de l’investissement des PLP.
Les enseignants français sont ceux qui font le plus d’heures devant les élèves, devant des classes les plus chargées d’Europe et qui touchent annuellement près de 1000 euros de moins que les autres fonctionnaires français de même catégorie.
Tout ceci n’est que le reniement d’une énième macronade électorale qui disait vouloir augmenter de 10% tous les professeurs sans condition aucune.
Action & Démocratie CFE-CGC revendique que l’ensemble des tâches déjà effectuées soient rémunérées à leur juste valeur.
Action & Démocratie est très attaché aux spécificités du lycée professionnel et au caractère national des règles qui s’y appliquent. Nous n’accepterons jamais que la carte des formations soit décidée localement en fonction des seuls besoins immédiats des entreprises du secteur. Nous refuserons toujours la fin des diplômes nationaux qui assignerait à résidence les élèves de la voie pro. Notre opposition à toute remise en cause du statut des PLP pour l’aligner sur celui des personnels des centres d’apprentissage restera sans faille.
REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DEFENDRE NOTRE ECOLE !
Le syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC région Auvergne Rhône-Alpes » (académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand).
I. Actualités
Pour prendre le pouls de l’Éducation Nationale et les grandes orientations pédagogiques du monde contemporain.
1) Soutien à notre porte-parole et vice-président national René CHICHE ! Notre porte-parole national est actuellement sous le coup d’une sanction très sévère (exclu de ses fonctions et privé de salaire pour une durée de trois mois), le ministère considérant que certains de ses propos tenus sur les réseaux sociaux, à la radio et à la télévision étaient contraires à « l’exigence d’exemplarité incombant plus particulièrement aux personnels enseignants » et « portaient atteinte à l’image et la réputation du service public de l’éducation nationale ». Ces reproches sont stupéfiants et nullement fondés. Face à la machine administrative devenue folle, notre ami René CHICHE a décidé de se battre. Pour cela un site web de soutien a été mis en place où il revient en détail sur cette affaire et présente les actions qu’il mène ou/et compte mener pour se défendre.
Site web soutien à René Chiche
2) AESH : A&D demande un statut d’agent titulaire pour les AESH. Des nouveautés importantes concernant nos camarades AESH sont parues. Notre analyse et nos propositions d’améliorations. Et toujours notre formidable Guide AESH !
II- Vie du syndicat
Pour se tenir informé des actions, des propositions et des succès d’A&D, à l’échelle nationale et académique.
1) Education nationale : la nouvelle « grande muette » ? Notre communiqué national sur l’affaire « René Chiche », notre vice-président et porte-parole national, suspendu trois mois sans traitement par le Ministère pour s’être exprimé sur les réseaux sociaux.
2) Supprimer la Technologie en 6ème, une nouvelle provocation ! A&D dénonce une mesure absurde, inefficace et méprisante envers les personnels. Qui d’autre que nous attaque au Conseil d’Etat cette décision inique et contre-productive ? Poser la question, c’est déjà y répondre ! Notre analyse et nos actions en cours.
III. Bon à savoir
Nos textes impérissables sont toujours utiles : servez-vous-en ! Voilà maintenant un an que nous concevons des ressources informatives ou juridiques destinées à durer dans le temps : évaluation « par compétences », harcèlement scolaire, protocole d’urgence pour la prise en charge des élèves malades, PAP… Les voici récapitulées dans un document unique (AD Dijon).
CONTACTS
Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/
Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net !
Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon
Un appel au 06 25 72 46 36.
Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com
« Sois prof et TAIS-TOI ! »
Il n’y a pas de « oui, mais… » à la liberté d’expression, sauf à enfreindre la loi !
09 mai 2023
Cette lettre d’information du 09 mai 2023 aborde, entre autres sujets, essentiellement l’affaire des deux collègues de Philosophie suspendus par le Ministère, et notamment celle concernant René Chiche, vice-président de notre syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC ». Après la lecture de notre édito, cliquez sur les liens du sommaire…
Deux de nos collègues de Philosophie sont suspendus sans traitement pendant trois mois : un dans l’académie de Normandie, Franklin Nyamsi ; l’autre dans celle d’Aix-Marseille, René Chiche, qui est aussi un des Vice-Présidents nationaux de notre syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC ». Il est également membre du Conseil Supérieur de l’Education comme représentant de la CFE-CGC.
Dans les deux cas, c’est leur expression sur les réseaux sociaux qui est le motif des sanctions, cela en dehors de leur enseignement. A&D exprime ici son plein et entier soutien à nos deux collègues, dénonce la disproportion entre la nature des reproches et la gravité des sanctions prononcées par le ministère. Elles reviennent, au-delà de l’humiliation consistant à priver ces hommes de l’exercice de leur métier, à les plonger dans la précarité financière sans délai, et à priver
leurs élèves de leur professeur à 7 semaines de l’épreuve de philosophie du Baccalauréat.
L’exemplarité et la réserve attendues règlementairement des agents de la fonction publique ont été appréciées dans ces deux affaires avec une sévérité incompréhensible. La violence qui s’exprime ainsi doit être dénoncée, en particulier dans le pays de Voltaire et du Chevalier de la Barre : c’est ce que nous faisons aujourd’hui.
Le climat qui règne à présent dans l’éducation nationale n’a strictement plus rien à voir avec la « confiance » qui était l’élément de de langage favori du Ministre Blanquer. Chacun qualifiera ce climat comme il l’entendra. À présent, il est utile et sans doute même nécessaire de rappeler que la démocratie requiert la pluralité des opinions, des débats contradictoires, des argumentations objectives et raisonnables.
L’extension démesurée que le Ministère de l’Education Nationale entend donner au « devoir de réserve » pose ici une question cruciale. Sans même qu’il soit besoin d’approuver les positions de nos collègues, il importe que leurs opinions restent publiques, entrent ainsi dans le champ de la discussion, et soient, ce faisant, exposées à la contradiction ou à la réfutation, permettant à chacun de réfléchir, de penser, de faire usage de son discernement et de son esprit critique.
Déplaire au pouvoir a souvent été tout à fait honorable, au fil de l’histoire, dans de nombreux pays. Aujourd’hui nous sommes solidaires de nos deux collègues, plongés dans une tourmente disciplinaire disproportionnée, dont le bien-fondé nous laisse dubitatifs. C’est l’âme même de la fonction syndicale que de défendre les intérêts matériels et moraux des personnels : cette âme ne souffre aucun « oui, mais… ».
Notre syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC » est apolitique, il regroupe des personnes venus d’horizons divers et aux convictions personnelles parfois éloignées mais qui se rejoignent autour d’un but commun : la défense de notre Ecole publique, laïque et républicaine. Qu’on ne si trompe pas les attaques envers notre ami René Chiche visent, au-delà de sa personne, à faire taire un syndicat qui combat pied à pied la chute de notre Ecole, qui attaque en justice le Ministère pour son inaction dans la protection de Samuel Paty, qui saisit le Conseil d’Etat pour contrer la décision de supprimer arbitrairement l’enseignement de la Technologie en 6e, qui alerte depuis des années sur la casse organisée du lycée professionnel…
Plus que jamais nous continuerons à agir pour le bien commun et celui de notre jeunesse. La caricature actuelle de notre vice-président effectuée par le Ministère et quelques « influenceurs » de réseaux sociaux (sous pseudonyme évidemment le plus souvent…) nous choque au plus point et sera démasquée. Les plus infâmes raccourcis et allusions perfides se libèrent actuellement et nous ne laisserons pas faire.
Avec notre ami René Salomon Nathaniel Chiche, en sa prime jeunesse lauréat du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Un homme libre et courageux, avec qui on peut être en désaccord et discuter. Ce qui n’est pas le cas de bien des valets du pouvoir, quémandeurs de prébendes publiques et autres idiots utiles du petit théâtre politique, médiatique et éducatif actuel.
A bon entendeur.
REJOIGNEZ-NOUS POUR RELEVER LA TÊTE ET DEFENDRE NOTRE ECOLE !
Le syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC région Auvergne Rhône-Alpes » (académies de Lyon, Grenoble et Clermont-Ferrand).
I. Actualités
Pour prendre le pouls de l’Éducation Nationale et les grandes orientations pédagogiques du monde contemporain.
1) La « casse » du lycée professionnel, A&D avait prévenu ! Un texte prémonitoire de notre bureau grenoblois avant même les annonces d’Emmanuel Macron à Saintes.
2) AESH : A&D demande un statut d’agent titulaire pour les AESH. Des nouveautés importantes concernant nos camarades AESH sont parues. Notre analyse et nos propositions d’améliorations. Et toujours notre formidable Guide AESH !
3) Supprimer la Technologie en 6ème, une nouvelle provocation ! A&D dénonce une mesure absurde, inefficace et méprisante envers les personnels. Qui d’autre que nous attaque au Conseil d’Etat cette décision inique et contre-productive ? Poser la question, c’est déjà y répondre ! Notre analyse et nos actions en cours.
II- Vie du syndicat
Pour se tenir informé des actions, des propositions et des succès d’A&D, à l’échelle nationale et académique.
1) Education nationale : la nouvelle « grande muette » ? Notre communiqué national sur l’affaire « René Chiche », notre vice-président et porte-parole national, suspendu trois mois sans traitement par le Ministère pour s’être exprimé sur les réseaux sociaux.
2) Affaire « Fonds Marianne », une affaire d’Etat ? Notre communiqué de presse sur cette ténébreuse histoire qui salit la mémoire de notre collègue Samuel Paty.
III. Bon à savoir
Nos textes impérissables sont toujours utiles : servez-vous-en ! Voilà maintenant un an que nous concevons des ressources informatives ou juridiques destinées à durer dans le temps : évaluation « par compétences », harcèlement scolaire, protocole d’urgence pour la prise en charge des élèves malades, PAP… Les voici récapitulées dans un document unique (AD Dijon).
CONTACTS
Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/
Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net !
Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon
Un appel au 06 25 72 46 36.
Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com
COMMUNIQUE DE PRESSE NATIONAL du syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC »
Notre organisation syndicale dénonce la lourde sanction frappant son vice-président et porte-parole René Chiche !
02 mai 2023
Lire ce communiqué sur notre site national « Action et Démocratie CFE-CGC » :
https://actionetdemocratie.com/education-nationale-nouvelle-grande-muette/
Le syndicat Action & Démocratie CFE-CGC prend connaissance de la sanction qui frappe l’un des siens, René CHICHE, professeur agrégé de philosophie, vice-président et porte-parole de notre organisation, membre titulaire du conseil supérieur de l’éducation où il siège en tant que représentant de notre confédération CFE-CGC. Sans que ne lui soit reprochée la moindre faute dans l’exercice de ses fonctions ou à l’occasion de celles-ci, le ministère de l’éducation nationale décide de l’en exclure pour une durée de trois mois, sanction très lourde qui est non seulement privative des droits à rémunération mais également des droits à avancement et retraite ; sanction absurde qui prive des élèves de leur professeur à quelques semaines de l’épreuve de philosophie du baccalauréat à laquelle il les prépare ; sanction inique qui fait suite à une procédure disciplinaire déclenchée dans des conditions obscures sur lesquelles il reste à faire toute la lumière.
Le syndicat Action & Démocratie CFE-CGC se déclare unanimement solidaire avec René CHICHE : en l’attaquant pour des interventions sur les réseaux sociaux, les radios et les télévisions où il s’exprime pourtant en qualité de responsable syndical, c’est au syndicat Action & Démocratie CFE-CGC lui-même que s’en prend le ministre, et ce sont tous les personnels de l’éducation nationale que l’on cherche à intimider à travers lui. Combien d’entre eux en effet n’osent déjà même plus parler et se réfugient dans l’anonymat des réseaux sociaux qui leur semble être la seule façon de pouvoir exprimer ce qu’ils ont à dire sans être inquiétés ? L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme énonce pourtant clairement que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » Nous ne laisserons pas une administration en perte de repères désigner des « boucs émissaires » ici et là pour mettre le corps enseignant tout entier sous tutelle. Nous ne laisserons pas le ministère intimider les personnels de l’éducation pour les priver de leur droit d’exprimer leurs opinions ou les dissuader d’en faire usage.
Le syndicat Action & Démocratie CFE-CGC est déterminé à donner à cette affaire toutes les suites qu’elle mérite, au plan juridique aussi bien que médiatique et administratif, afin de défendre la liberté d’expression pour tous et l’exercice du droit syndical qui sont menacés non seulement dans le champ de l’éducation nationale mais également au sein de notre société. Cela doit devenir une cause nationale.
COMMUNIQUE DE PRESSE NATIONAL du syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC »
Notre organisation syndicale appelle au respect de la mémoire de Samuel Paty
19 avril 2023
Des informations révélées par plusieurs enquêtes journalistiques concernant l’utilisation des « fonds Marianne » lancés peu de temps après l’assassinat de Samuel Paty provoquent, en particuliers parmi les personnels de l’éducation nationale, des sentiments de colère et d’écœurement légitimes. Dans la mesure où la justice en a été saisie d’une part et où des parlementaires ont annoncé leur intention de constituer une mission d’enquête à leur tour d’autre part, Action & Démocratie ne fera aucun commentaire sur le sujet avant que ces démarches n’aboutissent. Cependant, nous tenons à faire part de nos préoccupations concernant cette affaire qui, par de nombreux aspects, renforce notre détermination à faire en sorte que l’éducation nationale tire toutes les leçons de la mort de Samuel Paty, ce qui est encore loin d’être le cas. Les premiers et plus honnêtes défenseurs des principes républicains sont les professeurs qui sont quotidiennement au front : nous continuons à exiger l’insertion de l’amendement Samuel Paty dans le code de l’éducation non seulement pour honorer enfin dignement la mémoire de notre collègue mais aussi pour qu’il y ait un « avant » et un « après » Samuel Paty.
Pour mémoire notre projet d’amendement « Samuel Paty » à l’article premier de la loi « Ecole de la Confiance » : https://actionetdemocratie.com/amendement-samuel-paty/
« Fonds Marianne, exigeons la vérité en mémoire de Samuel Paty ! »
Toute la lumière doit être faite sur cette potentielle affaire d’Etat !
03 avril 2023
Mail : actionetdemocratie-lyon@laposte.net
Cette lettre d’information du 03 avril 2023 aborde, outre la grève du 6 avril, essentiellement l’affaire du « Fonds Marianne » révélée par France 2 et le magazine Marianne et plus largement le dévoiement de la mémoire de notre collègue Samuel Paty. Après la lecture de notre édito, cliquez sur les liens en orange…
Suite à l’assassinat de Samuel Paty, un fonds de 2 millions d’euros a été mis en place pour promouvoir les valeurs républicaines. Marlène Schiappa, alors en charge de ce dossier, s’en était fait le héraut dans les médias (bien avant de se mettre en scène dans des magazines de charme dans une démarche… disons discutable). 17 associations en ont bénéficié, parmi lesquelles 4 ont reçu près de 1,3 millions d’euros. Comment ce fonds a-t-il été utilisé ? Et comment a-t-il été contrôlé ? En regardant l’enquête de la journaliste de France 2 Sophie Broyet en collaboration avec le magazine Marianne nous pouvons légitimement nous interroger et demander des comptes à nos gouvernants. Le reportage peut être visionné ici (cliquez sur l’image ci-dessous).
La mieux dotée a perçu 355.000 euros, qu’elle a utilisé pour réaliser 13 vidéos n’ayant pas dépassé 50 vues chacune, pour mettre en place un compte Instagram comptant seulement 138 abonnés … et surtout, semble-t-il, pour rémunérer en contradiction avec ses statuts ses 2 dirigeants pour la bagatelle d’environ 200.000 euros.
Actuellement, les comptes de l’association donnent lieu à des vérifications qui pourraient déboucher sur des poursuites judiciaires. Si les faits tels que dénoncés étaient avérés, ils seraient dignes des pires charognards. Le bras de la justice devrait alors s’abattre avec la plus grande fermeté…
L’odieux assassinat de notre collègue Samuel Paty a provoqué une onde de choc chez les enseignants, et plus largement les personnels de l’Education Nationale. Cela n’est plus à démontrer. Pour autant la vérité est-elle entièrement connue aujourd’hui ? Manifestement pas. La famille de notre collègue en a d’ailleurs tiré les conclusions en initiant une action en justice contre l’Etat pour faire toute la lumière sur ce drame. Et plus largement les choses sont-elles différentes aujourd’hui pour des personnels qui se retrouveraient face à de telles situations ? Des progrès ont sans nul doute été réalisés mais nous savons bien que le #pasdevague dispose encore de nombreux adeptes à bien des niveaux de notre administration…
Pour ces raisons et bien d’autres encore (détaillées dans le texte ci-dessous prononcé par notre vice-président national lors d’une des dernières séances du Conseil Supérieur de l’Education en présence de notre nouveau ministre) « Action et Démocratie CFE-CGC », non seulement s’est portée partie civile aux côtés de la famille de Samuel Paty mais a déposé également plainte contre l’Éducation nationale pour mise en danger d’autrui et manquement à ses plus élémentaires devoirs.
« Ceux du terrain » sont de plus en plus méfiants face à d’éventuels coups de com’ ou récupération de sa figure par l’institution. Lui qui dans son destin tragique a de nouveau mis en lumière certaines dérives de notre administration (voir le rapport de l’Inspection Générale ici et son analyse critique par les « Clionautes » ici ou encore l’article « L’affaire Samuel Paty » dans la revue « L’Histoire » d’octobre 2021). Cette nouvelle « affaire » autour du « Fonds Marianne » initié par Madame Schiappa, si les faits sont avérés, donne la nausée. Utilisation douteuse de fonds publics, soupçons de favoritisme et d’enrichissement personnel pour certains, activité quasi nulle pour remplir la mission fixée au préalable…On ne peut, notamment les personnels de l’Education nationale sur le terrain, que réprimer difficilement une envie de hurler, voire de vomir.
Combien de collègues ont mené des actions d’hommage à Samuel Paty, des projets pour faire vivre la laïcité, la tolérance, le respect dans nos établissements scolaires…le tout bénévolement et sans compter leurs heures ni leur fatigue (voir par ailleurs ci-dessous). Voire parfois en surmontant leur immense découragement et leur sentiment d’abandon…. Et qui voient chaque jour tomber notre Ecole à cause de consignes ineptes voire de #pasdevague, de classes surchargées mais aussi de salaires de misère…. Et constatent aujourd’hui que des millions d’euros sont dilapidés en haut lieu pour de la com’, des postures médiatiques voire le profit de quelques-uns… Peut-on imaginer au sommet de l’exécutif ce qu’ils peuvent ressentir en découvrant le reportage édifiant de France 2 ? En a-t-on seulement conscience ? Ou bien, comme souvent, ne se soucie-t-on guère de l’avis des gueux des salles des profs, des petites gens des bureaux et des services techniques ?
NOUS LE REDISONS AVEC FORCE : Il y a pour nous, « Ceux du terrain » comme Maurice Genevoix le disait de « Ceux de 14 », un avant et un après Samuel Paty !
Les personnels de l’Education nationale demandent la vérité sur l’utilisation du « Fonds Marianne ». Mme Schiappa et l’ensemble des donneurs d’ordre (passés et présents) doivent aujourd’hui rendre des comptes. La mémoire de notre collègue Samuel Paty l’exige !
Action et Démocratie CFE-CGC Lyon et « Ceux du terrain » depuis le début mobilisés pour la mémoire de SAMUEL PATY !
MAIS AUSSI :
- L’analyse du président académique « Action et Démocratie CFE-CGC Lyon » sur Europe 1 au micro d’Olivier DELACROIX à propos de l’impact de l’assassinat de Samuel PATY sur le monde enseignant et plus largement les personnels de l’Education Nationale :
- Les actions d’ « Action et Démocratie CFE-CGC » pour faire changer les lois et tirer les leçons de ce drame :
https://actionetdemocratie.com/amendement-samuel-paty/
I. Actualités
Pour prendre le pouls de l’Éducation Nationale et les grandes orientations pédagogiques du monde contemporain.
1) Retour sur la mobilisation « NON A CETTE REFORME DES RETRAITES » du 28 mars 2023 en vidéo. Un reportage de notre confédération : la CFE-CGC. Cette réforme ne permet pas d’éviter une baisse des pensions puisqu’elle l’engendre précisément, de même qu’elle produit de l’inégalité. Elle doit donc être combattue. C’est pourquoi Action & Démocratie s’est associé sans aucune réserve à toutes les journées de grève et à toutes les manifestations qui ont eu lieu depuis le 19 janvier. Notre opposition à ce funeste projet ne faiblira pas. Nous la montrerons à nouveau en participant le 06 avril à la nouvelle journée d’action à l’appel de l’intersyndicale.
2) Nos propositions sur la retraite progressive dans l’EN. Cette réforme ne permet pas d’éviter une baisse des pensions puisqu’elle l’engendre précisément, de même qu’elle produit de l’inégalité. Elle doit donc être combattue. Mais nous proposons aussi de nouvelles pistes : ici sur la retraite progressive des personnels (AD national).
3) L’usure professionnelle dans nos métiers. Un dossier complet sur l’usure professionnelle dans nos métiers et l’ensemble de nos écrits et actions sur cette question majeure (AD national).
II- Vie du syndicat
Pour se tenir informé des actions, des propositions et des succès d’A&D, à l’échelle nationale et académique.
1) Lancement de notre nouvelle chaîne YouTube « AD LYON ». Retrouvez notre toute nouvelle chaîne YouTube « Action et Démocratie Lyon » et notamment notre dernière vidéo sur l’infâme « Pacte Enseignant » que nous prépare Pap Ndiaye (le tout sur un ton offensif et en musique…😉) : lien vidéo AD Lyon « Bosser 72 heures : refuser le salaire de la peur ! » (via notre site AD Lyon)
III. Bon à savoir
1) Note de lecture : Audrey Jougla, professeur de Philosophie, publie un livre qui nous marqué : De l’or dans la tête : repenser l’éducation pour réparer l’école. A lire sans modération : un état des lieux impitoyable et des propositions de bon sens, parfois originales. En supplément, un lien vers son interview sur France 3 via notre site académique AD Lyon accessible ici : lien site AD Lyon
2) Nos textes impérissables sont toujours utiles : servez-vous-en ! Voilà maintenant un an que nous concevons des ressources informatives ou juridiques destinées à durer dans le temps : évaluation « par compétences », harcèlement scolaire, protocole d’urgence pour la prise en charge des élèves malades, PAP… Les voici récapitulées dans un document unique (AD Dijon).
CONTACTS
Une visite sur le site internet académique :https://actionetdemocratie-lyon.fr/
Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net !
Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon
Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com
Ce Président doit réagir : apaiser les choses, faire taire son ego et entendre l’intersyndicale !
Non à cette réforme des retraites : tous dans la rue le 28 mars !
27 mars 2023
« Petit Napoléon, qui dit « noir » puis « blanc » / Il a le cœur dur, il est toute arrogance / Qu’il soit élu par choix ou par accident / Malheur à celui qui blesse un Président / Il se croit expert, presque Jupiter / Inflexible, partout il voit des Catilina(s) / On cite en exemple son sale caractère / Et on le conspue tant il méprise les syndicats / Petit Napoléon, qui dit « noir » puis « blanc » / Il a le cœur dur, il est toute arrogance / Qu’il soit élu par choix ou par accident / Malheur à celui qui blesse un Président.
Il écoute les marchés et suit leurs ordonnances / Puis nous dit : il faut plus travailler / On donne l’alerte, mais ça le dérange / Et pour se défendre, il se met à menacer / Petit Napoléon, qui dit « noir » puis « blanc » / Il a le cœur dur, il est toute arrogance / Qu’il soit élu par choix ou par accident / Malheur à celui qui blesse un Président.
Il nous prépare un pays de misère / Et bientôt notre école, il s’apprête à casser / Son « pacte » nous fait fuir, la mauvaise affaire… / On voit trop bien ses manières de banquier / Petit Napoléon, qui dit « noir » puis « blanc » / Il a le cœur dur, il est toute arrogance / Qu’il soit élu par choix ou par accident / Malheur à celui qui blesse un Président »
D’après Enrico Macias, « Malheur à celui qui blesse un enfant », album “Mélisa”, 1975.
L’intervention télévisée du président de la République ne pouvait être plus décalée, voire déplacée. Droit dans ses bottes, peu relancé par des journalistes guère férus de contradiction et encore moins d’investigation, il semble vouloir enjamber la contestation légitime du peuple et « passer » à autre chose.
A-t-on bien mesuré au sommet de l’Etat la colère du monde du travail et plus largement de la population ? Il ne suffit pas de « jouer la montre » ou le « pourrissement » de la situation. Le temps n’est pas (plus) aux postures martiales ni aux enfumages de novlangue et autres tirades surjouées et malodorantes (la comparaison avec les mouvements violents du Capitole aux Etats-Unis l’an passé n’étant pas à ce titre la moins lamentable). Il est urgent que le chef de l’Etat remplisse pleinement son rôle et apaise une situation devenue inflammable à cause de son entêtement sur ce projet de réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’ont cessé de dénoncer ce funeste projet et ses conséquences à venir pour une majorité de la population. Dans un souci de responsabilité et avec une grande dignité elles ont su organiser de multiples journées d’action très suivies. Le jeudi 23 mars en a constitué un symbole éclatant ! La CFE-CGC, confédération à laquelle Action et Démocratie est rattachée, y a largement pris sa part. Notre syndicat, peu enclin à se lancer avec légèreté dans des mouvements de grève comme chacun le sait, a constamment apporté son soutien aux actions menées par l’intersyndicale tant le sujet apparaît fondamental.
C’est pourquoi nous appelons à poursuivre le mouvement et à manifester massivement le mardi 28 mars dans l’ensemble du pays, et notamment dans notre académie, pour, dans l’unité, le calme et la détermination, réclamer le retrait de ce projet et le retour à une véritable négociation dans l’intérêt général.
Nous vivons un moment important de la vie du pays. Nos dirigeants doivent entendre les organisations syndicales et plus largement la voix du peuple. La République, selon la Constitution, est démocratique mais elle est aussi sociale. Il ne faudrait pas que par entêtement, idéologie ou ego, l’exécutif nous conduise à une crise encore plus profonde qu’elle ne l’est déjà à cette heure.
Pour Action & Démocratie, les choses sont donc simples. Nous condamnons le recours au 49.3 du gouvernement pour imposer par la force ce projet de réforme des retraites. Nous réclamons le retrait pur et simple de ce texte et le retour à la table des négociations avec l’ensemble des partenaires sociaux dans un climat apaisé, constructif et transparent.
Sans cela le gouvernement et plus largement l’ensemble du pouvoir exécutif prend le risque d’une escalade dangereuse. Les organisations syndicales, en responsabilité, ont déjà alerté sur ce point. A ne pas écouter la voix du peuple, à faire passer une réforme mortifère pour un nouvel acquis social, à casser méthodiquement l’héritage du Conseil National de la Résistance tout en en récupérant l’acronyme pour un nouveau comité Théodule, nos dirigeants plongent le pays dans l’inconnu et potentiellement le danger. Il est plus que temps qu’ils ouvrent les yeux et se montrent à la hauteur des enjeux et plus largement de l’Histoire.
Cette lettre d’information du 27 mars 2023 aborde, outre la grève du 23 mars, nos propositions alternatives sur les retraites, l’usure professionnelle dans nos métiers et notre analyse des conséquences désastreuses de la réforme envisagée par le Ministère en 6ème (suppression de la Technologie, intervention des PE possible au collège…. ). Des textes issus d’AD national, AD Dijon et AD Lyon). Après la lecture de notre édito, cliquez sur les liens en orange…
I. Actualités
Pour prendre le pouls de l’Éducation Nationale et les grandes orientations pédagogiques du monde contemporain.
1) Nos propositions sur la retraite progressive dans l’EN. Cette réforme ne permet pas d’éviter une baisse des pensions puisqu’elle l’engendre précisément, de même qu’elle produit de l’inégalité. Elle doit donc être combattue. Mais nous proposons aussi de nouvelles pistes : ici sur la retraite progressive des personnels (AD national).
2) L’usure professionnelle dans nos métiers. Un dossier complet sur l’usure professionnelle dans nos métiers et l’ensemble de nos écrits et actions sur cette question majeure (AD national).
3) Réforme de la 6ème en collège : suppression de la Technologie, intervention des PE en collège… Mais de qui se moque-t-on ? : Notre analyse d’une annonce ubuesque et dangereuse ainsi que nos lettres de protestation envoyées au Ministère (AD national).
II- Vie du syndicat
Pour se tenir informé des actions, des propositions et des succès d’A&D, à l’échelle nationale et académique.
1) Lancement de notre nouvelle chaîne YouTube « AD LYON ». Retrouvez notre toute nouvelle chaîne YouTube « Action et Démocratie Lyon » et notamment notre dernière vidéo sur l’infâme « Pacte Enseignant » que nous prépare Pap Ndiaye (le tout sur un ton offensif et en musique…😉) : lien vidéo AD Lyon « Bosser 72 heures : refuser le salaire de la peur ! » (via notre site AD Lyon)
2) Du 29/03/2023 au 30/03/2023 réunion du Bureau national « Action et Démocratie » à Mulhouse. N’hésitez pas à nous faire remonter vos propositions d’action, vos analyses sur tel ou tel sujet, vos billets d’humeur… afin que nous puissions les faire remonter au plan national et leur donner un large écho ! Nous contacter par mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ! (même si vous êtes rattachés à Grenoble ou Clermont).
III. Bon à savoir
1) Note de lecture : Audrey Jougla, professeur de Philosophie, publie un livre qui nous marqué : De l’or dans la tête : repenser l’éducation pour réparer l’école. A lire sans modération : un état des lieux impitoyable et des propositions de bon sens, parfois originales. En supplément, un lien vers son interview sur France 3 via notre site académique AD Lyon accessible ici : lien site AD Lyon
2) Nos textes impérissables sont toujours utiles : servez-vous-en ! Voilà maintenant un an que nous concevons des ressources informatives ou juridiques destinées à durer dans le temps : évaluation « par compétences », harcèlement scolaire, protocole d’urgence pour la prise en charge des élèves malades, PAP… Les voici récapitulées dans un document unique (AD Dijon).
« Tonnerre de Borne ! »
Non au 49.3 de Macron, Borne et Cie : tous dans la rue le 23 mars !
Un coup de tonnerre à réveiller de sa torpeur le capitaine Haddock !
21 mars 2023
« Thunder / Thunder / Thunder / Thunder… / I was caught in the middle of a tremendous strike (thunder !) / I looked around and I knew there was no turning back (thunder !) / My mind raced and I thought « What could I do? » (thunder !) / And I knew there was no help no help from you (thunder !) / Sound of your lies / Beatin’ in my heart / Being despised (yeah) / Tore me apart »
« Tonnerre / Tonnerre / Tonnerre / Tonnerre… / J’étais pris au piège au beau milieu d’une grève formidable (tonnerre !) / J’ai su qu’il n’était pas question de faire demi-tour (tonnerre !) / Alors que mon esprit travaillait je pensais « Que pouvais-je faire ? » (tonnerre !) / Et je savais que je n’aurais pas d’aide de votre part (tonnerre !) / Le son de vos mensonges / Battait dans mon coeur / Etre méprisé (yeah) / Me déchirait »
D’après AC/DC, « Thunderstruck », album “The Razors Edge”, 1990.
Cette lettre d’information du 21 mars 2023 aborde, outre la grève du 23 mars, nos propositions alternatives sur les retraites, l’usure professionnelle dans nos métiers et notre analyse des conséquences désastreuses de la réforme envisagée par le Ministère en 6ème (suppression de la Technologie, intervention des PE possible au collège…. ). Des textes issus d’AD national, AD Dijon et AD Lyon). Après la lecture de notre édito, cliquez sur les liens en orange…
Le couperet est tombé mercredi 15 mars 2023 en début d’après-midi après une valse-hésitation des plus risibles de la part de l’exécutif. Le gouvernement Borne, appliquant la décision du président Macron, a décidé finalement d’empêcher l’Assemblée Nationale de se prononcer sur le projet de loi « retraites » en recourant à l’article 49.3 de la Constitution.
A-t-on bien mesuré en haut lieu l’impact d’une telle décision ? Se soucie-t-on encore des réactions du peuple ou bien est-ce le signe terrible d’une déconnexion totale du pouvoir avec les Français ? Et que penser des bruits de couloirs indiquant que la véritable raison de cet entêtement résiderait dans le souci de rassurer les marchés financiers, la Commission européenne voire les agences de notation internationales ?
Les organisations syndicales n’ont cessé de dénoncer ce funeste projet et ses conséquences à venir pour une majorité de la population. Dans un souci de responsabilité et avec une grande dignité elles ont su organiser de multiples journées d’action très suivies. La CFE-CGC, confédération à laquelle Action et Démocratie est rattachée, y a largement pris sa part. Notre syndicat, peu enclin à se lancer avec légèreté dans des mouvements de grève comme chacun le sait, a constamment apporté son soutien aux actions menées par l’intersyndicale tant le sujet apparaît fondamental.
C’est pourquoi nous appelons à poursuivre le mouvement et à manifester massivement le jeudi 23 mars dans l’ensemble du pays, et notamment dans notre académie, pour, dans l’unité, le calme et la détermination, réclamer le retrait de ce projet et le retour à une véritable négociation dans l’intérêt général.
Seul doit primer l’intérêt du peuple. Nous n’avons pas besoin de leçons de morale de nos dirigeants qui aujourd’hui se discréditent par leur surdité et leurs discours changeants (parfois à quelques heures d’intervalle !). Les déclarations de plusieurs ministres sur le 49.3 en début de semaine dernière sonnent aujourd’hui comme autant d’aveux de faiblesse et de manque de constance.
Nous vivons un moment important de la vie du pays. Nos dirigeants doivent entendre les organisations syndicales et plus largement la voix du peuple. La République, selon la Constitution, est démocratique mais elle est aussi sociale. Il ne faudrait pas que par entêtement, idéologie ou ego, l’exécutif nous conduise à une crise encore plus profonde qu’elle ne l’est déjà à cette heure.
Pour Action & Démocratie, les choses sont donc simples. Nous condamnons le recours au 49.3 du gouvernement pour imposer par la force ce projet de réforme des retraites. Nous réclamons le retrait pur et simple de ce texte et le retour à la table des négociations avec l’ensemble des partenaires sociaux dans un climat apaisé, constructif et transparent.
Sans cela le gouvernement et plus largement l’ensemble du pouvoir exécutif prend le risque d’une escalade dangereuse. Les organisations syndicales, en responsabilité, ont déjà alerté sur ce point. A ne pas écouter la voix du peuple, à faire passer une réforme mortifère pour un nouvel acquis social, à casser méthodiquement l’héritage du Conseil National de la Résistance tout en en récupérant l’acronyme pour un nouveau comité Théodule, nos dirigeants plongent le pays dans l’inconnu et potentiellement le danger. Il est plus que temps qu’ils ouvrent les yeux et se montrent à la hauteur des enjeux et plus largement de l’Histoire.
I. Actualités
Pour prendre le pouls de l’Éducation Nationale et les grandes orientations pédagogiques du monde contemporain.
1) Nos propositions sur la retraite progressive dans l’EN. Cette réforme ne permet pas d’éviter une baisse des pensions puisqu’elle l’engendre précisément, de même qu’elle produit de l’inégalité. Elle doit donc être combattue. C’est pourquoi Action & Démocratie s’est associé sans aucune réserve à toutes les journées de grève et à toutes les manifestations qui ont eu lieu depuis le 19 janvier. Notre opposition à ce funeste projet ne faiblira pas. Nous la montrerons à nouveau en participant le 23 mars à la nouvelle journée d’action à l’appel de l’intersyndicale. Mais nous proposons aussi de nouvelles pistes : ici sur la retraite progressive des personnels.
2) Nos analyses de la réforme des retraites ET de la « pseudo-revalorisation » des personnels. L’analyse de notre syndicat sur ces deux thèmes fondamentaux. Un texte et des documents d’accompagnement qui vont au fond des choses et débusquent les non-dits de la communication gouvernementale.
3) L’usure professionnelle dans nos métiers. Un dossier complet sur l’usure professionnelle dans nos métiers et l’ensemble de nos écrits et actions sur cette question majeure (AD national).
4) Réforme de la 6ème en collège : suppression de la Technologie, intervention des PE en collège… Mais de qui se moque-t-on ? : Notre analyse d’une annonce ubuesque et dangereuse ainsi que nos lettres de protestation envoyées au Ministère (AD national).
II- Vie du syndicat
Pour se tenir informé des actions, des propositions et des succès d’A&D, à l’échelle nationale et académique.
1) Lancement de notre nouvelle chaîne YouTube « AD LYON ». Retrouvez notre toute nouvelle chaîne YouTube « Action et Démocratie Lyon » et notamment notre dernière vidéo sur l’infâme « Pacte Enseignant » que nous prépare Pap Ndiaye (le tout sur un ton offensif et en musique…😉) : lien vidéo AD Lyon « Bosser 72 heures : refuser le salaire de la peur ! » (via notre site AD Lyon)
2) Du 29/03/2023 au 30/03/2023 réunion du Bureau national « Action et Démocratie » à Mulhouse. N’hésitez pas à nous faire remonter vos propositions d’action, vos analyses sur tel ou tel sujet, vos billets d’humeur… afin que nous puissions les faire remonter au plan national et leur donner un large écho ! Nous contacter par mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net ! (même si vous êtes rattachés à Grenoble ou à Clermont).
III. Bon à savoir
1) Note de lecture : Audrey Jougla, professeur de Philosophie, publie un livre qui nous marqué : De l’or dans la tête : repenser l’éducation pour réparer l’école. A lire sans modération : un état des lieux impitoyable et des propositions de bon sens, parfois originales. En supplément, un lien vers son interview sur France 3 via notre site académique AD Lyon accessible ici : lien site AD Lyon
2) Nos textes impérissables sont toujours utiles : servez-vous-en ! Voilà maintenant un an que nous concevons des ressources informatives ou juridiques destinées à durer dans le temps : évaluation « par compétences », harcèlement scolaire, protocole d’urgence pour la prise en charge des élèves malades, PAP… Les voici récapitulées dans un document unique (AD Dijon).
Confraternellement,
Le président « Action & Démocratie CFE-CGC » dans les académies de Lyon et de Grenoble
Cédric BIEL
CONTACTS
Une visite sur le site internet académique :https://actionetdemocratie-lyon.fr/
Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net !
Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon
Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com
« Pacte Enseignant » : Aucune raison de bosser 72 heures, refuser le salaire de la peur !
27 février 2023
Documents en lien avec cette vidéo :
« Ouvre grand tes yeux autour de toi / Le Ministère se moque de toi / Regarde le Pap à la ramasse / Il ne t’arrive pas à la godasse / Les autres eux ne sont pas sérieux / C’est à celui qui te plantera le mieux / Les médias je t’en parle même pas / Ils ne sont bons que pour les coups bas
Aucune raison de bosser 72 heures / Ton salaire c’est le salaire de la sueur / Aucune raison de bosser 72 heures / Ton salaire c’est le salaire de la peur !
Quant aux missions t’as bien raison / Là tu vas bouffer du projet bidon / Ferme ta grande gueule de fonctionnaire / Remplace ton collègue quelle que soit la matière / Ce ministère qui t’appâte au fric / Ce n’est pas pour entendre ta supplique / Mais bien pour casser l’Ecole publique / Tu n’es qu’un pion dont on veut qu’il abdique
Aucune raison de bosser 72 heures / Ton salaire c’est le salaire de la sueur / Aucune raison de bosser 72 heures / Ton salaire c’est le salaire de la peur !
Un jour viendra où tu repenseras / Ils m’ont bien eu ces cravatés / Moi je vois mon vieux ils l’ont roulé / Pour eux ce n’est même plus un futur retraité / Il est venu le temps des menteurs / Attal et Dussopt chantent en chœur / L’institution n’a plus de valeurs / Reste le mépris en profondeur »
D’après Trust, « Bosser huit heures », album “Trust”, 1979.
Après avoir dévoilé les scénarios retenus pour la revalorisation-socle des enseignants, unanimement jugés inacceptables tant par les montants proposés que par l’exclusion ou la quasi exclusion des personnels ayant plus de 23 ans d’ancienneté, et avant même le début des concertations sur le nouveau « pacte enseignant », le ministre Pap Ndiaye a repris la méthode Blanquer en annonçant dans les médias ce qu’il en serait : une revalorisation des rémunérations des enseignants qui pourrait être de 10% … pour ceux qui accepteront de « nouvelles missions ».
De quoi s’agit-il ? Principalement de missions de remplacement pour les professeurs du second degré qui devront accepter de remplacer, au pied levé et sur un simple claquement de doigt, des collègues absents. Confronté au manque récurrent de professeurs remplaçants, qu’il a consciencieusement organisé en affectant la grande majorité des TZR sur des postes à l’année, le Ministère croit ainsi tenir LA solution au problème qui affecte le plus les parents d’élèves. Une supposée idée de génie qui n’est en fait qu’une niaiserie déconnectée de la réalité des emplois du temps des professeurs !
Pour les professeurs des écoles, qui accueillent déjà dans leurs classes les élèves de leurs collègues lorsqu’ils sont absents, il s’agirait essentiellement d’accepter d’enseigner en collège la nouvelle heure hebdomadaire de renforcement et de soutien sur les fondamentaux mise en place au profit des élèves de 6ème. Un enseignement, emploi du temps oblige, qui aurait lieu dans l’immense majorité des cas le mercredi matin et qui aboutirait donc au retour en catimini de la semaine de 4,5 jours…
D’autres missions sont également prévues, comme la participation aux dispositifs Vacances apprenantes / Ecoles ouvertes, l’accompagnement des enseignants à l’école inclusive, le mentorat des élèves sur un cycle, l’orientation renforcée, la découverte des métiers au collège, le développement de la relation lycée / entreprises ou encore la mise en œuvre des fameux projets « z’innovants » issus du Conseil National de la Refondation. Mais ce ne sont pour le moment que des pistes qui devront être précisées plus tard.
Tout comme la rémunération devra être précisée. La somme de 3650 euros par an a été avancée, mais personne ne sait s’il s’agit d’un montant brut ou net, si le versement de cette somme sera étalé sur 10 mois ou s’il aura lieu en fin d’année scolaire afin de vérifier l’accomplissement effectif des contreparties qui, elles, devront correspondre à un volume annuel de 72 heures. Soit, en moyenne, 2h de travail en plus chaque semaine alors que la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance a calculé que les enseignants travaillent déjà 43 heures par semaine.
A l’issue de la 1ère réunion dite « de concertation », le ministre Pap Ndiaye a déclaré : « mon objectif est simple : revaloriser les professeurs et assurer la réussite des élèves ». Nous ne saurions être contre, à condition évidemment que les mots ne soient pas vidés de leur sens. Une « revalorisation », oui et urgemment, c’est-à-dire une augmentation de la rémunération du travail actuellement effectué par les professeurs. Ce qui n’est absolument pas ce que propose Pap Ndiaye, à savoir une augmentation de la rémunération conditionnée à l’accomplissement d’un travail supplémentaire, qui n’est rien d’autre qu’un retour au « travailler plus pour gagner plus ».
Pour Action & Démocratie, les choses sont donc simples. Il est hors de question d’accepter cette véritable gifle aux enseignants que constitue ce « pacte ». Que le Ministère commence par payer décemment ses personnels, épuisés et démoralisés, pour les heures qu’ils effectuent déjà en augmentant pour tous et sans contrepartie leur rémunération de 300 euros nets par mois. Une fois cette première étape – qui permettra seulement de compenser le retard de rémunération accumulé depuis 30 ans – réalisée, il faudra passer sans tarder à une véritable revalorisation du métier de professeur. Une tâche indispensable pour en refaire le métier réellement attractif dont le pays a besoin…
Merci à AD Orléans-Tours et AD Reims pour cette analyse.
BILAN DES ELECTIONS PROFESSIONNELLES dans l’académie de Lyon pour notre syndicat :
12 décembre 2022
« Action et Démocratie CFE-CGC » gagne plus de 200 voix par rapport à 2018 (+ 200 % !). C’est la meilleure progression en voix de l’Académie pour les listes déjà présentes en 2018 ! « Action et Démocratie CFE-CGC », une progression fulgurante à LYON ! Nombre de voix récoltées X 3 soit + 200 % aux élections professionnelles par rapport à 2018 ! MERCI A TOUS !
Pas de sièges pour « Action et Démocratie CFE-CGC » au CSA de l’Académie de Lyon mais la plus forte progression des syndicats de l’Académie pour les listes déjà présentes en 2018 ! Cela ne fait cependant pas obstacle à notre droit d’agir notamment pour l’accompagnement
des collègues qui contesteraient une décision administrative. Notre syndicat a obtenu ce droit devant le Conseil d’état qui a été élargi par le Conseil Constitutionnel (lien ici). Et oui, AD ne se contente pas de protestations de pure forme, de postures médiatiques ou simplement d’appels récurrents à des journées de grève d’une journée vouées à l’échec ! Nous n’hésitons pas à saisir les plus hautes juridictions de l’Etat afin de défendre les intérêts des personnels lorsque le Ministère s’affranchit des règles élémentaires du droit ! Nous sommes encore jeunes dans l’académie, pas encore implantés partout mais résolument sur la voie de l’ACTION pour refaire de l’Education nationale une fierté partagée et remettre en place une Ecole qui INSTRUISE !
Merci aux collègues qui ont accepté de figurer sur nos listes, ont contribué à notre campagne, ont voté et fait voter pour nous ! Merci aussi aux amis de la confédération CFE-CGC Auvergne-Rhône-Alpes pour leur soutien. Ces résultats nous obligent et décuplent notre volonté de nous engager au service des collègues, toujours plus nombreux, qui nous rejoignent. Le bureau académique appelle l’ensemble des collègues qui ont voté pour nous et/ou qui ont montré de l’intérêt pour nos actions et propositions à nous REJOINDRE !
Le bureau académique « Action et Démocratie CFE-CGC » Lyon adresse à l’ensemble des collègues ses meilleurs voeux pour la nouvelle année ! Elle sera très vraisemblablement rude mais aussi passionnante. Nous prendrons évidemment toute notre place dans les grands débats qui s’annoncent.
L’ensemble de nos articles est disponible ici : lien lettres infos AD Lyon
L’ensemble de nos vidéos est disponible ici (humour de basse qualité garanti !) : lien vidéos AD Lyon
Pour tout renseignement supplémentaire, allez sur le site d’Action et Démocratie Lyon où vous trouverez les documents susmentionnés ainsi que les coordonnées de contact académique et les liens pour vous syndiquer : https://actionetdemocratie-lyon.fr/
Visitez aussi le site national d’Action et Démocratie, un syndicat neuf, une voix différente : https://actionetdemocratie.com/
Ensemble, nous pouvons faire changer les choses, rompre avec la morosité ambiante et retrouver le sens de nos métiers.
Consultez notre revue « Le Pari de l’Intelligence » en ligne ici : https://actionetdemocratie.com/le-pari-de-lintelligence-n3-aout-2022/
CONTACTS
Une visite sur le site internet académique : https://actionetdemocratie-lyon.fr/
Un mail à actionetdemocratie-lyon@laposte.net !
Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon
Ou par téléphone : 06 25 72 46 36 (comme nous sommes très souvent en classe, n’hésitez pas à laisser à un message, nous rappelons systématiquement sous quelques heures).
Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com