CUITAS LES BANANAS ?
Pas si sûr… Rejoignez la section AURA du syndicat « Action et Démocratie » !
06/01/2025
« Y a des jours tu sais pas pourquoi / Ça devrait marcher et ça marche pas / Y a des nuits tu sais pas pourquoi / Tu devrais dormir mais tu dors pas / Tu voudrais être éclaboussé par le soleil / Mais t’as les boules, pas la frite / T’as les abeilles / Elles sont cuitas les bananas / Découpées en dos, les patatos / Cuitas les bananas / Découpées en dos, les patatos ».
Philippe RISOLI, « Cuitas les bananas », album Autrement, 2001.
Quelle morosité en ce début d’année 2025 pour les personnels de l’Éducation nationale ! Une valse des ministres qui se poursuit, une désaffection historique aux concours reflétant la réalité d’un métier qui n’attire plus et que beaucoup désormais cherchent à fuir, des mesures récentes largement rejetées par la profession, une volonté manifeste de nos dirigeants de s’adonner au « fonctionnaire-bashing »… Plus grave encore le sentiment diffus que notre sort n’intéresse personne, même quand le tragique fait irruption dans nos vies et nos classes. Le peu d’intérêt suscité chez nos gouvernants et plus largement dans la classe politique par le procès récent des personnes suspectées de complicité dans l’affaire Samuel Paty l’a encore démontré. La lassitude, le dégoût, le découragement gagnent inexorablement du terrain.
Alors « Cuitas les bananas » pour nous autres personnels de l’E.N. ? Eh bien non ! Car des raisons d’espérer existent. Des prises de conscience se font jour, des mouvements informels de lutte se créent localement, des collègues (d’opinions parfois fort diverses) osent parler et s’organiser pour rendre son honneur et sa crédibilité à cette vieille maison. C’est désormais au syndicalisme de prendre le relais et d’enfin jouer son rôle auprès des collègues, loin des postures politiques et/ou sociétales ! C’est notre objectif à « Action et Démocratie CFE-CGC » région AURA depuis plusieurs années déjà. Vous le savez désormais : par nos congrès annuels centrés sur des problématiques claires et de terrain (le management toxique, la souffrance au travail…), le recours à des experts reconnus (avocats spécialisés, médecins du travail, représentants syndicaux de terrain et toujours en activité). Un syndicat unitaire (de la maternelle au Supérieur, en passant par les administratifs, les AESH et tant d’autres), apolitique et laïque. Et qui ne se prend pas pour un autre, ni pour un organisme militant mais bien une force au service de l’École, des collègues et de notre jeunesse. Un des seuls aussi, au milieu des « oui mais…« , des postures confortables et des accommodements coupables, qui se positionne clairement au soutien de Mickaëlle PATY dans son noble, juste et courageux combat pour la mémoire de son frère, la défense de la laïcité (sans adjectif !) et plus généralement l’honneur de nos professions.
Notre conseil pour vos bonnes résolutions de 2025 dans un monde professionnel de plus en plus instable, menacé et encore plein d’hypocrisie voire de lâcheté… SYNDIQUEZ-VOUS !!! Et faites le bon choix : rejoignez la section AURA du syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC ». Profitez de la remise de 30 % jusqu’à fin janvier en indiquant sur votre bulletin d’adhésion « Remise Nouvel an » ! Le mieux est encore pour s’en persuader de lire nos/vos collègues :
« Enseignante en lycée pro, lycée quelques années puis sédentarisée en collège et à 2 ans de la retraite, je suis adhérente depuis 4 ans à AD. Après toutes ces années, j’ai enfin le sentiment d’avoir trouvé la représentation qui me correspond. Après une première expérience d’un an, disons « non concluante » avec un syndicat leader (qui m’a d’ailleurs très mal conseillée l’année de ma titularisation), je ne me retrouvais nullement dans le fouillis des « doctrines » et autres revendications plus politiques que défendant mon statut, le métier, et plus généralement une certaine conception de la transmission des savoirs.
L’esprit qui règne à AD, mélangeant toutes tendances politiques dans la bonne humeur (et non sans humour !), le courage et la pugnacité qui anime ses représentants face aux instances, le re-centrage sur ce qui nous préoccupe, le soutien donné aux personnels parfois mis à mal par l’institution sont autant d’éléments qui font que j’ai totale confiance à AD pour défendre les valeurs que nous avons en commun et qui font que j’aime mon métier ».
Cécile, certifiée Anglais, académie de Lyon, adhérente depuis 4 ans.
« Intéressé d’aussi loin que je me souvienne par les questions politiques et syndicales, il était pour moi inconcevable de ne pas me syndiquer en arrivant dans l’Éducation Nationale. Inspiré par les idées marxistes, attaché à l’héritage communiste, j’adhère naturellement à la CGT Educ’action en 2017. Mais j’ai assez vite la sensation que le syndicat est plus intéressé par les questions sociétales que par la lutte des classes, et que le discours tenu se place dans la posture confortable de l’opposition systématique à tout ce qui pourrait venir du gouvernement. Je me souviens encore d’une discussion avec une responsable locale qui, lors de la première manifestation des Gilets Jaunes, semblait uniquement y voir des manifestants manipulés par l’extrême-droite pour ternir la manifestation féministe prévue le même jour… Ensuite, la présence du syndicat dans la manifestation « contre l’islamophobie » en compagnie des Frères musulmans en novembre 2019 sera la goutte d’eau, et précipitera mon départ.
Hormis un bref passage par le SNES pour des raisons plus utilitaires qu’idéologiques, je me retrouve donc bien seul, au milieu d’un paysage syndical où je ne m’identifie plus à personne. Je souhaiterais un syndicat pragmatique, qui défend les personnels en essayant de faire avancer concrètement les dossiers, et pas seulement en organisant des jours de grève à n’importe quelle occasion et en communiquant sur tous les sujets. Un syndicat qui prenne en compte l’enjeu central de la baisse du niveau des élèves, et ne se contente pas de réclamer « plus de moyens » sans expliquer à quoi ceux-ci seraient consacrés. Un syndicat, enfin, où l’on est capable de prendre les choses avec distance et humour, car la situation est suffisamment grave comme cela. C’est ainsi qu’au printemps 2023, je découvre les lettres d’informations A&D région AURA arrivant sur ma boîte mail académique. Un ton différent, et des idées qui me correspondent tout à fait… À l’automne, c’est fait, je prends ma carte ! Moi qui pensais en avoir fini avec le syndicalisme, m’y revoilà. Et vu la qualité de la réflexion dans le syndicat, et les qualités humaines de ses membres, je ne le regrette pas ! ».
Colin, agrégé SES, académie de Lyon, adhérent depuis 3 ans.
« Je suis professeur d’E.P.S. depuis 1997, en poste depuis septembre 2011 en LP à Chambéry. J’ai fait mes études dans l’académie de Grenoble, mais après une année de césure au Canada j’ai intégré la préparation à l’agrégation externe à l’université de Toulouse. Nommée à Tourcoing en ZEP pendant 3 ans puis TZR en Savoie, j’ai ensuite enseigné 6 ans en ZEP en collège à Chambéry. Syndiquée quelques années au SGEN-CFDT puis au SNEPS mais sans grande conviction, ne partageant pas avec mes collègues le principe de défendre simplement une corporation (les profs d’EPS), j’ai fini par ne plus être syndiquée du tout ayant perdu « la foi ». J’ai toujours travaillé avec des élèves dits « difficiles » par choix et je me suis, depuis toujours, intéressée au système éducatif dans son ensemble. Je n’ai pas une grande culture du syndicalisme mais j’ai toujours refusé de signer simplement pour les « mut » et/ou défendre un corporatisme interne. Je ne coche donc pas les cases habituelles de mes collègues d’EPS, tout le monde le sait et on m’accepte comme cela.
En lisant mes mails académiques, je tombe un jour sur un syndicat dont le discours m’interpelle mais je n’y crois pas. J’ai un fils historien que je mets sur le coup en lui demandant de rechercher si c’est réellement un nouveau syndicat ou une imposture. Ses conclusions sont positives, il s’agit bien d’un nouveau syndicat. Je m’y penche donc plus sérieusement et j’ai bien du mal à y croire car les propos et les prises de position que je lis sont ceux que je défends depuis bien longtemps. J’ai l’habitude de dire que je viens de Mars et que tous les jours je mets un habit de terrienne et là c’était comme si je découvrais des martiens !!!
Je décide donc de rejoindre Action et Démocratie en 2020 après avoir lu notamment sa revue « Le pari de l’intelligence » n°1. Dans les premiers temps, j’avais du mal à croire qu’il existait vraiment un syndicat où des gens réfléchissaient à reconstruire l’école, un sujet qui me tient vraiment à cœur. Je suis restée 2 ans dans « l’ombre » comme correspondante locale pour mon lycée. Quelques temps après ma participation au congrès organisé par la section de la région AURA à Lyon m’a permis de rencontrer des gens incroyables et m’a donné l’envie de réinvestir mon rôle local avec une ferveur renouvelée. Des collègues abordables, des visages sur des noms et des partages d’idées plus qu’enrichissants. L’année d’après j’ai motivé 5 collègues femmes pour compléter la liste pour les élections professionnelles et petit à petit un bastion s’est formé dans mon établissement. Mes deux collègues représentants 2 autres syndicats majoritaires ont commencé à voir le vent tourner…
Je peux dire aujourd’hui que je suis fière de parler de notre syndicat et d’apporter ma contribution quand il faut pour défendre une autre idée du métier de professeur, la mienne, la nôtre ! ».
Malau, agrégée EPS, académie de Grenoble, adhérente depuis 4 ans.
« Dès ma prise de poste à l’île de la Réunion dans un collège tout neuf, mon chef d’établissement (lui aussi tout neuf) nous demanda de limiter nos exigences au profit des rôles divers et variés d’animateur-copain, de psychologue voire de curé, tout en incarnant l’autorité mais … en dernier recours… L’« auto-socio-construction » du savoir devait primer dans nos classes où les élèves créolophones comprenaient à peine leurs professeurs.
Mon franc-parler sur ces sujets m’offrit l’hostilité d’une minorité de collègues d’un syndicat dominant, l’adhésion soupçonneuse des sortants d’IUFM qui avaient encore du mal à digérer toutes les injonctions paradoxales mais l’approbation de la grande majorité de la salle des profs… Il me semblait que cette vocation à dire tout haut les choses devait se muscler par une adhésion à une organisation syndicale qui correspondait le plus à ma vision du métier. Mon choix se porta sur le SNALC, pour son apolitisme d’abord, son attachement à la laïcité, mais aussi par amitié et admiration pour certains de ses représentants des années 90.
J’entamais donc tête baissée pratiquement 3 décennies de mandats syndicaux jusqu’à ceux ministériels qui me permirent de découvrir que l’éducation nationale avait été bien abîmée par des dirigeants politiques sans vision (sauf de leur carrière) et des applicateurs un peu trop zélés (idem). Je fus toutefois admiratif de certains chefs d’établissement qui parvenaient dignement à tenir la barre, d’inspecteurs généraux ou de personnels administratifs remarquables dans cette machine à réformer devenue incontrôlable.
À nouveau sollicité pour un mandat d’élu à mon arrivée dans l’académie de Lyon, le paysage était encore bien plus sombre : un syndicalisme se bornant à des postures, des déclarations que l’administration n’écoutait même plus… ma propre organisation me faisant même comprendre de ne pas indisposer en commission ! Je me surprenais à avoir plus d’affinité avec les représentants de SUD ou CGT plus sensibles à la défense de leurs adhérents qu’aux sirènes de la cogestion. Je résiliais donc ma cotisation face à ce théâtre d’ombres et me dirigea vers tout autre chose.
Cette affiche surprenante du nouveau venu syndicat « Action et Démocratie » attira mon attention en octobre 2023 : « BIENVENUE DANS LA JUNGLE DE L’E.N. ! : Halte au harcèlement scolaire mais aussi administratif ! ». Elle exprimait d’une façon imagée mais bien réelle la souffrance au travail ; les méthodes des cabinets Mc Kinsey et cie étant passées par là.
Modes de gestion toxiques de nouveaux chef(fes) d’établissement (devenus un peu trop autonomes) pour lesquels les professeurs ne sont plus que des variables d’ajustement : faire entrer ceux-ci dans une matrice binaire et numérisable, avec une vision du monde oscillant entre 2 états : Domination ou Soumission ! Finalement ce titre choisi par la section académique d’AD pour son congrès lyonnais reflétait assez bien les problématiques qui n’étaient plus celles des années 90, que le malaise ne venait pas de nous, déstabilisant même les fonctionnaires les plus aguerris, particulièrement en fin de carrière. Ce congrès auquel je m’inscrivis fut à la hauteur des attentes de la centaine de participants, pour une bonne moitié des non-adhérents : tout se résumait au mot ACTION et de retrouver enfin la dignité de sa fonction. J’avais été long à comprendre mais j’avais enfin trouvé un nouvel épicentre.
Ce syndicat s’adapte aux nouvelles conditions du métier, il est le seul à solliciter l’intervention de médecins spécialisés lors de ses congrès, à systématiser l’assistance juridique par association avec des cabinets d’avocats conseils de droit public. Il condamne les situations de violences psychologiques, le manque de courage de la part de notre administration face aux problématiques que celle-ci a souvent, elle-même, créés et/ou est incapable de résoudre sinon par l’effacement (« pas-de-vaguisme »), ou le déplacement des problèmes. Intervenir en amont, stopper l’omerta qui crée quelquefois des drames, déjouer les tentatives de l’administration de mettre plus facilement en cause le professeur que l’élève c’est aussi sauver l’école.
Une nouvelle fois ce syndicat AD vise juste, rattaché à la confédération CFE-CGC, il revendique un retour au respect et de la protection des Personnels comme cadre essentiel à la Nation. C’était la moindre des choses de lui rendre ici cet hommage ! « .
Norbert, agrégé EPS, académie de Lyon, adhérent depuis 3 ans.
REJOIGNEZ « ACTION ET DÉMOCRATIE CFE-CGC » POUR RELEVER LA TÊTE ET DÉFENDRE NOTRE ÉCOLE !
CONTACTS
Cédric BIEL, professeur d’Histoire-Géographie-EMC en collège, président académique du syndicat « Action et Démocratie CFE-CGC Lyon et Clermont ».
cbiel.actionetdemocratie@gmail.com ou @cedric_biel (X ex-Twitter)
OU un mail à la section académique : actionetdemocratieaura@gmail.com ou un appel au 06 25 72 46 36 (journée de permanence le jeudi).
N’hésitez pas à adhérer dès maintenant ! (accès à nos services : renseignements et aide personnalisée, revues et lettres d’info…, remise de 30 % jusqu’à fin janvier 2025 !). En cas de difficultés financières nous contacter directement pour envisager une réduction spécifique en fonction de la situation.
Voici le lien pour télécharger votre bulletin d’adhésion selon votre corps, idem pour l’autorisation de prélèvement automatique si besoin.
https://actionetdemocratie.com/se-syndiquer-bulletin-dadhesion/formulaire-de-pre-adhesion/
En cas de doute contactez Anne du Secrétariat national en charge de ces questions, c’est aussi à elle que vous devrez renvoyer ces documents le cas échéant et non à nous à AD Lyon / Grenoble / Clermont.
9 rue de la Charente 68270 WITTENHEIM 09.50.88.61.54 – 07.71.78.84.52
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Présidents académiques :
Lyon / Clermont : Cédric BIEL / cbiel.actionetdemocratie@gmail.com ou @cedric_biel (X ex-Twitter).
Grenoble : Cédric GILDAS / cgildas.actionetdemocratie@gmail.com
Ou sur les réseaux sociaux : Twitter Action et Démocratie Lyon / Facebook Action et Démocratie Lyon
Consultez aussi le site national : http://www.actionetdemocratie.com